Les années 90 sont enfin là. Rocky V signe le retour du boxeur de Philadelphie dans les salles obscures en Novembre 1990. Sylvester Stallone laisse son siège de réalisateur à John G. Avildsen, cinéaste du premier opus.
Une décennie très difficile pour son interprète, Sylvester Stallone après avoir été le porte-étendard des années Reagan, et l'action-star mondiale des 80's, avec des succès comme Rambo II : La mission ou la saga Rocky. Le comédien commence à connaitre ses premiers échecs au box-office. Sa carrière devient alors décroissante, avant d'entamer une longue traversée du désert à l'aube des années 2000.
Une décennie très difficile pour son interprète, Sylvester Stallone après avoir été le porte-étendard des années Reagan, et l'action-star mondiale des 80's, avec des succès comme Rambo II : La mission ou la saga Rocky. Le comédien commence à connaitre ses premiers échecs au box-office. Sa carrière devient alors décroissante, avant d'entamer une longue traversée du désert à l'aube des années 2000.
Le scénario, toujours signé par Sylvester Stallone prévoyait initialement la mort de Rocky Balboa à la fin du long-métrage. L'étalon Italien devait succomber sous les coups de Tommy Gunn dans la rue. Un décès causé par les troubles et les blessures de son précédent match contre Ivan Drago dans Rocky IV. Le jeune boxeur devenant ainsi le meurtrier du héros de Philadelphie. Lors du tournage de nombreuses tensions se font ressentir. Notamment pour Burt Young, l'interprète de Paulie, se souvient dans son entretient à SoFilm. "Rocky V, était pourri. Stallone a pris le fric et a fait une merde. On ne s'est pas parlé pendant quinze ans parce que je lui en voulais de ne pas avoir essayé de faire mieux. De son coté, il avait perdu l'affection du public à force de faire tous ces films débiles pour le pognon. Stallone, est quelqu'un qui aime beaucoup l'argent."
Lorsque John G. Avildsen apprend les modifications apportées sur la fin initiale par les deux producteurs : Ces derniers voulant laisser vivre Rocky Balboa. Le réalisateur, quitte le plateau lors du tournage. Sylvester Stallone, réécrit le scénario et le remplace au pied levé à la réalisation.
Rocky, mal en point, revient aux Etats-Unis, après son combat en Russie contre Ivan Drago. Le boxeur décide de prendre sa retraite à cause d'une lésion au cerveau causé par les coups violents du Russe. L'étalon Italien se retrouve ruiné, suite à une procuration signé par Paulie, donnant ainsi les pleins pouvoirs à son comptable. Comme à ses débuts, la famille Balboa retourne donc vivre dans les quartiers de Philadelphie. Ayant repris le gymnase de Mickey, Rocky fait la connaissance d'un jeune boxeur prometteur, Tomny Gunn, l'ancien champion décide alors de l'entrainer…
Chaque opus de Rocky, est cohérent, répondant ainsi aux états d'âmes, et à la carrière de son interprète, scénariste : Sylvester Stallone. Le comédien est lucide, sur son parcours de l'époque, au creux de la vague dans les années 90, il songe à ce reconvertir, commettant quelques erreurs de parcours, comme l'arrivée de certains projets plus petits et raisonnables. Sans oublier ce choix controversé d'imiter son rival et ami, Arnold Schwarzenegger sur le terrain de la comédie, avec le ridicule Arrête ou ma mère va tirer. L'acteur doit accepter d'être moins populaire un temps aux yeux du public, pour mieux remonter ensuite.
Après deux long-métrages dans les années 80, aux enjeux commerciaux limités, et un merveilleux film de propagande de l'ère Reagan. Rocky V, signe un retour aux origines, plus humble et humain. Son interprète, scénariste, Sylvester Stallone va jusqu'à rappeler symboliquement à la réalisation, le cinéaste du premier opus, John G. Avildsen. Pourquoi une telle introspection ? Peut-être cette envie de revenir aux valeurs sûres, à ce coté humaniste de la saga, disparu depuis quelques temps déjà.
Victime d'une arnaque par leur expert-comptable véreux, et obligé de revendre leurs biens. La famille Balboa retourne vivre là ou tout a commencé, dans leur quartier d'origine de Philadelphie, ou se déroulait l'intrigue du premier Rocky. En plus de ce retour au sources, il y a cette bonne idée, assez intéressante, de ce Rocky vieillissant, passant le flambeau à une nouvelle génération, comme cet illustre inconnu qu'est Tommy Gunn. L'étalon Italien reste toujours ce personnage humain, maladroit et attachant, ses défauts font de lui sa force, avec une certaine idée de respect et de droiture. Comme Mickey en son temps, Balboa devient l'entraineur de cette jeune pousse. Les nombreux flashbacks en noir & blanc, avec la réapparition de l'ancien entraineur de l'étalon Italien, servent à boucler la boucle.
Rocky V, aborde un point, peu abordé jusqu'à présent dans les films : Les relations père-fils. En s'occupant de plus en plus de l'entrainement de son jeune poulain, Rocky oublie sa responsabilité paternelle, et ses obligations familiales. Obnubilé par la réussite de sa nouvelle carrière d'entraineur, l'ancien boxeur, se détache petit-à-petit des siens, surtout de son fils, entre jalousies et retrouvailles allant de pair. Dommage, l'esprit niais gâche l'ensemble de ce sujet.
L'argent et son influence néfaste sur le sport, voila un thème cher à la saga Rocky. Une critique exercée ici, par ce personnage de promoteur bling-bling, exubérant, de George Washington Duke, caricature du célèbre Don King. Le comédien Richard Gant porte un manteau de fourrure, des lunettes dorées, entouré de call-girl : Tout y est. Il s'amuse même à répéter la phrase fétiche de ce célèbre manager : "Only in America". En réussissant à promettre monts et merveilles au jeune poulain, Tommy Gunn oublie sa relation fraternelle avec Rocky Balboa.
Tout est loin d'être parfait dans Rocky V. La psychologie de Tommy Gunn, interprété par le boxeur professionnel Tommy Morrison, est peu développé, frôlant le néant, à cause d'une intrigue au rythme bien trop rapide : Le jeune homme devient champion au bout de trois minutes.
La mise-en-scène de John G. Avildsen, est trop académique, n'apportant rien de neuf, le cinéaste essaie de copier le style de Sylvester Stallone, sans y arriver d'un iota. Le spectateur a plus l'impression de visionner un mauvais téléfilm. Seul point positif, le retour de Bill Conti à la composition musicale, donnant des sonorités urbaines et hip-hop, malheureusement les musiques ne collent pas à l'ambiance.
Rocky V, est en demi-teinte, sans être la catastrophe annoncée, ici et là. Le retour aux origines de la saga, est une bonne nouvelle, même si on ressent Sylvester Stallone peu impliqué dans son rôle fétiche. Le long-métrage souffre d'un scénario à l'esprit trop niais, limite indigeste, et d'un rythme trop rapide. Mais les enjeux sont plus présents à l'écran et renouvelés, en comparaison des deux précédents opus. La réalisation digne d'un téléfilm gâche le plaisir. Un honnête épisode de Rocky, à réserver uniquement aux amateurs du boxeurs de Philadephie.
Rocky, mal en point, revient aux Etats-Unis, après son combat en Russie contre Ivan Drago. Le boxeur décide de prendre sa retraite à cause d'une lésion au cerveau causé par les coups violents du Russe. L'étalon Italien se retrouve ruiné, suite à une procuration signé par Paulie, donnant ainsi les pleins pouvoirs à son comptable. Comme à ses débuts, la famille Balboa retourne donc vivre dans les quartiers de Philadelphie. Ayant repris le gymnase de Mickey, Rocky fait la connaissance d'un jeune boxeur prometteur, Tomny Gunn, l'ancien champion décide alors de l'entrainer…
Chaque opus de Rocky, est cohérent, répondant ainsi aux états d'âmes, et à la carrière de son interprète, scénariste : Sylvester Stallone. Le comédien est lucide, sur son parcours de l'époque, au creux de la vague dans les années 90, il songe à ce reconvertir, commettant quelques erreurs de parcours, comme l'arrivée de certains projets plus petits et raisonnables. Sans oublier ce choix controversé d'imiter son rival et ami, Arnold Schwarzenegger sur le terrain de la comédie, avec le ridicule Arrête ou ma mère va tirer. L'acteur doit accepter d'être moins populaire un temps aux yeux du public, pour mieux remonter ensuite.
Après deux long-métrages dans les années 80, aux enjeux commerciaux limités, et un merveilleux film de propagande de l'ère Reagan. Rocky V, signe un retour aux origines, plus humble et humain. Son interprète, scénariste, Sylvester Stallone va jusqu'à rappeler symboliquement à la réalisation, le cinéaste du premier opus, John G. Avildsen. Pourquoi une telle introspection ? Peut-être cette envie de revenir aux valeurs sûres, à ce coté humaniste de la saga, disparu depuis quelques temps déjà.
Victime d'une arnaque par leur expert-comptable véreux, et obligé de revendre leurs biens. La famille Balboa retourne vivre là ou tout a commencé, dans leur quartier d'origine de Philadelphie, ou se déroulait l'intrigue du premier Rocky. En plus de ce retour au sources, il y a cette bonne idée, assez intéressante, de ce Rocky vieillissant, passant le flambeau à une nouvelle génération, comme cet illustre inconnu qu'est Tommy Gunn. L'étalon Italien reste toujours ce personnage humain, maladroit et attachant, ses défauts font de lui sa force, avec une certaine idée de respect et de droiture. Comme Mickey en son temps, Balboa devient l'entraineur de cette jeune pousse. Les nombreux flashbacks en noir & blanc, avec la réapparition de l'ancien entraineur de l'étalon Italien, servent à boucler la boucle.
Rocky V, aborde un point, peu abordé jusqu'à présent dans les films : Les relations père-fils. En s'occupant de plus en plus de l'entrainement de son jeune poulain, Rocky oublie sa responsabilité paternelle, et ses obligations familiales. Obnubilé par la réussite de sa nouvelle carrière d'entraineur, l'ancien boxeur, se détache petit-à-petit des siens, surtout de son fils, entre jalousies et retrouvailles allant de pair. Dommage, l'esprit niais gâche l'ensemble de ce sujet.
L'argent et son influence néfaste sur le sport, voila un thème cher à la saga Rocky. Une critique exercée ici, par ce personnage de promoteur bling-bling, exubérant, de George Washington Duke, caricature du célèbre Don King. Le comédien Richard Gant porte un manteau de fourrure, des lunettes dorées, entouré de call-girl : Tout y est. Il s'amuse même à répéter la phrase fétiche de ce célèbre manager : "Only in America". En réussissant à promettre monts et merveilles au jeune poulain, Tommy Gunn oublie sa relation fraternelle avec Rocky Balboa.
Tout est loin d'être parfait dans Rocky V. La psychologie de Tommy Gunn, interprété par le boxeur professionnel Tommy Morrison, est peu développé, frôlant le néant, à cause d'une intrigue au rythme bien trop rapide : Le jeune homme devient champion au bout de trois minutes.
La mise-en-scène de John G. Avildsen, est trop académique, n'apportant rien de neuf, le cinéaste essaie de copier le style de Sylvester Stallone, sans y arriver d'un iota. Le spectateur a plus l'impression de visionner un mauvais téléfilm. Seul point positif, le retour de Bill Conti à la composition musicale, donnant des sonorités urbaines et hip-hop, malheureusement les musiques ne collent pas à l'ambiance.
Rocky V, est en demi-teinte, sans être la catastrophe annoncée, ici et là. Le retour aux origines de la saga, est une bonne nouvelle, même si on ressent Sylvester Stallone peu impliqué dans son rôle fétiche. Le long-métrage souffre d'un scénario à l'esprit trop niais, limite indigeste, et d'un rythme trop rapide. Mais les enjeux sont plus présents à l'écran et renouvelés, en comparaison des deux précédents opus. La réalisation digne d'un téléfilm gâche le plaisir. Un honnête épisode de Rocky, à réserver uniquement aux amateurs du boxeurs de Philadephie.
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