mercredi 20 août 2014

Xam'd : Lost memories (2008) - volume 1

Le Studio Bones en partenariat avec Sony Computer Enternainment et Aniplex produisent Xam'd : Lost Memories. Le premier épisode de la série est lancée au moment de l'inauguration du Playstation Network et de son service de vidéo à la demande lors de l'E3 2008.

La petite île paisible de Sentan est encerclée par la guerre que se livre les Gouvernements du Nord et du Sud. Akiyuki Takehara même une vie tranquille chez sa mère Fusa, qui c'est séparée de son père Ryuzo, le médecin de la ville. Un beau jour leur tranquillité est rompue alors que le jeune garçon se rend à l'école avec ses amies Haru et Furuichi, ces lycéens sont surpris par la violente explosion de leurs bus scolaire… Une lumière mystérieuse apparaît et pénètre dans le bras d'Akiyuki, sans avoir le temps de comprendre ce qu'il lui arrive, l'étudiant se transforme en Xam'd, une créature hybride…

En 2005 le Studio Bones signe avec Eureka Seven sa capacité à réaliser une oeuvre au graphisme soignée aidée d'une technique d'animation exemplaire pour l'époque. Trois ans après cet exploit la société de Masashiko Minami réitère avec Xam'd : Lost Memories ce miracle. La série est réalisée par Masayuki Miyaji connu pour avoir travaillé au sein du Studio Ghibli sur des oeuvres d'Isao Takahata comme Mes voisins les Yamada mais également d'Hayao Miyazaki, au poste d'assistant réalisateur sur Le voyage de Chichiro ou le court-métrage du Musée Ghibli, Mei et le Chat Bus. Un signe de qualité ?!


Bien évidemment nous retrouvons une partie de l'équipe de l'animation d'Eureka Seven, celle-ci  se retrouve mobilisée derrière ces deux premiers épisodes. Et dès les premières minutes la qualité saute au yeux, nous savons que nous ne sommes pas devant une série télévisée ordinaire ! Ça bouge, ça vit, les décors sont riches en détails, inspirés et recherchés. On se croirait réellement devant un véritable film d'animation.

Les protagonistes héritent du character-design d'Ayumi Kurashima (Gundam reconquista in G), un trait au final assez proche du travail de Kenichi Yoshida sur Eureka Seven. Son design est raffiné et de qualité, certains personnages possédant même des mimiques… Bref ! Nous n'avons pas droit à une bête permutation des coupes de cheveux comme on le voit souvent chez d'autres artistes - Hisashi Hirai (Mobile Suit Gundam Seed) en tête.


Le travail sur l'architecture des bâtiments et sur les différents éléments de cette société civile, nous évoque les années 50's ou un esthétisme proche du Studio Ghibli. Cet atmosphère colle parfaitement à ce coté militarisme ambiant dont l'irruption dans cette vie quotidienne - au premier abords assez proche de notre société - a été particulièrement bien gradué. Quant aux navires flottants, leurs aspects steampunk sont à mi-chemin entre Last Exile & de Nausicaä de la vallée du vent.

Le Studio Bones réussi donc à créer un univers graphique très travaillé, digne de celui effectué par Gainax à l'époque des Ailes d'Honneamise.

Le premier épisode s'ouvre sur un rituel ou l'on découvre des enfants aux cheveux blanc avalant d'étrange gemmes verts - Leurs design rappellent un peu la série Fantastic Children. Pendant que nous assistons à cette scène étrange, des paroles récitées accompagnent cet acte, il s'agit en réalité de la capitaine du navire postale Zanbani, se trouvant à mille lieux de ce lieux :

"Vous vous tenez fièrement dans cette grotte, comme une reine d'Egypte. Je suis à votre service, je n'ai pas besoin d'en savoir plus. Pour vous prouver ma dévotion, j'ai dérobé ce présent ostentatoire… Cependant je vous montrerai des choses que vos yeux bleus sombres n'ont pas encore vu, ils brilleront comme un lac au soleil, et s'épanouissant comme le lotus. Assise sur votre trône, telle une statue, votre peau baignée d'une lumière tamisée. A ce moment précis j'élèverai une lampe, et prendrai ma place à vos côtés. Ce pendentif libère la lumière de Sirius, vos yeux ne pourront jamais la contempler. Celle qui ne vit pas pour mon Amour, une enfant de ce pays, portera en elle le feu, mais elle gèlera… "


Concernant l'intrigue, il est encore trop tôt pour se prononcer dessus, mais les premiers prémices sont excellents. Les questions politiques de cet univers sont introduites dès les premières minutes de "Xam'd à l'aube de la guerre" (Épisode 1) ainsi nous savons que deux factions se livre un bras de fer militaire.

Dans "Blackout sur l'île de Sentan" (Episode 2) le Gouvernement du Nord trouble la vie paisible des habitants de l'archipel, cette île à normalement un statut neutre envers ces deux parties. L'armée envoie des monstres gigantesques contrôlés en leur sein par des hommes, ces créatures portent le doux nom d'Humanform. J'apprécie particulièrement les parents de Akiyuki, des personnages formant ce couple séparé que l'on a pas l'habitude de croiser dans les séries Nippones. Leur scène commune dans cet épisode est remarquablement bien écrite et mise-en-scène.

Nous assistons à la transformation d'Akiyuki en cette drôle de créature appelée Xam'd. Celle-ci affrontera sans relâche l'un des monstres du Gouvernement du Nord, jusqu'à l'arrivée d'une mystérieuse jeune fille portant le nom d'Akiami, qui lui impose un choix : Vivre en venant avec elle ou mourir en se transformant en pierre ?! Le jeune homme choisira de la suivre…


Clin d'oeil ou hommage à
Nausica ä de la vallée du vent ?!.
Avec cette introduction absolument sublime, Xam'd : Lost Memories concentre tout simplement le nectar des séries Japonaises en terme d'exigence, de qualité. Son animation de haut niveau est digne d'un long-métrage d'animation et l'on ressent sa filiation évidente avec le Studio Ghibli. Quant à son scénario, celui-ci reste encore obscure, même si quelques bribes d'informations sont distillées au fur et à mesure des épisodes, à suivre…. Un véritable bijou que je vous conseil grandement d'acheter en import !!



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