samedi 14 juillet 2012

The Dictactor (2012)


Après le journaliste du Kazakhstan Borat, ou encore du roi de la mode homosexuel autrichien Brüno, le dictateur arabe Aladeenn est le nouveau personnage du comédien Sasha Baron Cohen. The ditactor à eu droit une promotion pharaonique pendant le festival de Cannes 2012, avec l’hôtel Carlton re-décoré aux couleurs locales ou encore la vidéo de félicitation du dirigeant Aladeen adressée à François Hollande pour son élection à la présidentielle.

L'Amiral général Aladeen, dictateur de l'état isolé Wadiya se trouvant en Afrique du nord, se rend à New-York pour négocier un traité par rapport à son programme nucléaire, mais un complot se trame derrière son dos.

Le titre The ditactor, fait bien évidemment penser au long-métrage de Charlie Chaplin, qui était une critique du nazisme, mais la référence s’arrête là. Le film de Sasha Baron Cohen est une pure fiction par rapport à ses deux précédents films ressemblants à "des reportages" dont les témoignages ou les improvisations étaient rois.

Ici, le spectateur à droit a une caricature des dictateurs ou terroristes. Le comédien / scénariste s'attaque alors à Sadam Hussein avec les différents sosies de Aladeen, The Dictator est dédié à la mémoire de Kim Jong Il, Oussama Ben Laden est hébergé en Wadiya ou encore des références au général Khadafi avec les amazones, gardes du corps de Aladeen, mais ses différentes cibles n'étant plus de ce monde pour voir ou critiquer ses provocations, d'ailleurs le long-métrage sera certainement boycotté ou non-diffusé dans ces différents pays.

Le discours final à l’hôtel est une stupide critique des État-Unis, Sasha Baron Cohen, n’hésitant pas à comparer la politique et les médias Américains proche d'un pays totalitaire, alors que les USA n'ont rien à voir avec un régime dictatorial. A noter le programme nucléaire du dirigeant Aladeen rappel le bras de fer entre les pays occidentaux et l'Iran.
The Dictator possède un humour souvent scatophile, ou porté par des quiproquos comme la désopilante scène de l’hélicoptère. Les habitués de Sasha Baron Cohen, peuvent dire adieu à l’improvisation de ses précédent films. Coté comédien, on retrouve à ses cotés Ben Kingsley en contre emploi de son rôle de Gandhi, le comédien joue ici, un tonton voulant renverser son neveu pour faire de la Wadiya une véritable démocratie. La comédienne Anna Faris (Scary Movie) en roue libre totale, interprète une bobo écologiste. Le long-métrage possède quelques caméo sympathique comme John C Reilly (Frangin malgré eux) en tueur-à-gage minable ou encore les apparitions de Megan Fox (Transformers) ou d'Edward Norton (American History X)

The Dictator est une comédie sympathique, possédant son lot de scènes hilarantes. Malheureusement, le long-métrage est raté sur son côté sulfureux et provocateur totalement gâchés, à cause d'un discours douteux sur la critique politique des États-Unis contrairement à ses deux prédécesseurs : Borat et Brüno, deux films qui critiquaient intelligemment l'Amérique profonde et les moeurs d'une société.


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