X-Men Origins : Wolverine est certainement avec le troisième opus de la saga X-men, le long-métrage le plus controversé et détesté des amateurs du comics-book original. Souvent classé à coté d'autres productions 20th Century Fox du même acabit comme Daredevil, Les Quatre Fantastiques & Elektra… Alors ce torrent de haine est-il justifié à tort ou à raison ?
Le scénariste David Benioff, - Devenu depuis co-créateur et showrunner de Game of Thrones - grand amateur de comics-book, poursuit ce projet d'adaptation sur le bestial Logan depuis environ trois ans. L'auteur est engagé par 20th Century Fox en Octobre 2004, pour bien se préparer à l'écriture du scénario, il relit "L'arme X" de Barry Windsor-Smith mais aussi des récits publiés de 1982 par Chris Claremont & Frank Miller, - Les récits préférés du scénariste. Des publications de 2001 servent également de source d'inspiration, ces comics-book révèlent la vie de Wolverine avant le fameux projet militaire. Hugh Jackman, le célèbre comédien interprétant le griffu collabore à l'écriture du script, l'acteur veut encore approfondir le personnage par rapport à la trilogie X-Men. Le studio engage Skip Wood, responsable d'Hitman, pour réécrire l'intrigue de David Benioff, car son récit pensé à la base pour un Rated est "très sombre et un peu trop brutal".
Quant à Deadpool, un long-métrage est en développement chez New Line Cinema, par David S. Goyer - Auteur de la trilogie Batman de Christopher Nolan - avec dans le rôle principal Ryan Reynolds, mais ce projet d'adaptation est avorté en 2003, à cause de Blade : Trinity. David Benioff ayant pensé à tout, a intégré cette grande gueule dans son intrigue, entre temps le studio rachète les droits du comics-book à Marvel Entertainment. De même, Gambit l'arlésienne apparaît enfin sur demande d'Hugh Jackman après plusieurs tentatives d'intégrations au sein de la saga X-men. David S. Goyer donne un dernier coup de main à l'écriture, le scénario est terminé en Octobre 2006. Dans la foulée le tournage est annoncé pour 2007 en Australie, malheureusement 20th Century Fox n'a pas envisagé la grève des scénaristes en 2007 à 2008, retardant la production, James Vanderbilt (The Amazing Spider-Man, Zodiac) & Scott Silverwere (8 Mile, The Fighter) sont embauchés d'urgence pour réécrire à la dernière minute…
Quid du cinéaste ? Après l'immense succès commercial d'X-Men : L'Affrontement Final, Brett Ratner envisage de revenir sur la franchise, tandis qu'Alexandre Aja & Len Wiseman, sont intéressés de leur coté par la réalisation de ce projet. Zack Snyder est également de nouveau approché par le studio, mais le réalisateur décline encore, ce dernier est en pleine production de Watchmen : Les gardiens. C'est en visionnant le film indépendant, Mon nom est Tsotsi de l'Oscarisé Gavin Hood, qu'Hugh Jackman voit un parallèle entre Logan et le personnage principal. Le cinéaste raconte qu'il n'est pas amateur de comics-book, mais se rend compte "L'attrait de Wolverine réside dans le fait que c'est quelqu'un possédant beaucoup de dégoût en lui, ce personnage est constamment en guerre contre sa propre nature".
Le réalisateur décrit les thèmes de X-Men Origins : Wolverine, comme une lutte intérieur de Logan entre sa sauvagerie bestiale et ses qualités humaines nobles. Même si Gavin Hood apprécie les précédents opus, le cinéaste veut donner une approche différente, en suggérant un lien de sang implicite entre Wolverine et Dent-de-sabre, contribuant ainsi "à la puissance émotionnelle du film". Hugh Jackman, propose donc son nom à la production, le studio annonce officiellement le metteur-en-scène en Juillet 2007 sur ce projet.
Lors du tournage de nombreuses tensions se font ressentir entre Gavin Hood & 20th Century Fox, notamment sur la représentation de Wolverine en vétéran de l'armée avec un trouble post-traumatique suite à ses nombreuses batailles. Les costards-cravates du studio argumentent "le public visé n'est pas intéressé par ces thèmes lourds". En catimini la major embauche deux remplaçants sur le qui-vive, Lauren Shuler Donner alerté par ses agissement, envoie en Australie son mari Richard Donner - cinéaste de la saga L'arme fatale - pour apaiser les braises… Gavin Hood avouera quelques temps plus tard que ses nombreux problèmes de production étaient liés en grande majorité par Thomas Rothman, patron du studio…
En 1845, dans une demeure bourgeoise, le propriétaire John Howlett est tué par son domestique Thomas Logan. Son jeune fils James découvre en même temps sa nature de mutant et sa véritable filiation. Sous le coup d'avoir perdu son paternel des griffes d'os surgissent entre ses phalanges dont il se sert pour éventrer le meurtrier, son véritable père. Épouvanté par cette révélation, accablé par le regard de sa mère le gamin s'enfuit avec son frère Victor… Protégés des blessures et du vieillissement par leur pouvoir d'auto-régénération, les deux frangins combattent côte à côte au cours de la guerre de Sécession, dans les rangs de l'armée Américaine pendant la Première et Seconde Guerre Mondiale, puis pendant la guerre du Viêt-Nam. Après avoir survécu au peloton d'exécution pour acte de rébellion, le colonel William Stryker leur offre une amnistie s'ils rejoignent une équipe de mutant constitué de l'Agent Zero, Deadpool, Bolt, Le Colosse et Kestrel. Mais James quitte l'escouade en pleine mission car il désapprouve les méthodes employées… Six ans plus tard, il vit paisiblement de son travail de bûcheron dans les rocheuses Canadienne, en compagnie de la ravissante Kayla, mais sa tranquillité s'arrête quand William Stryker vient le prévenir que ses anciens coéquipier sont tués les uns après les autres par un mystérieux tueur, Logan pourrait être la prochaine cible…
Suite à l'immense succès commercial du médiocre X-Men : L'Affrontement Final, le studio sent, à juste titre, la poule aux oeufs d'or et décide de se lancer sur un spin-off basé sur Wolverine. Le griffu est certainement le personnage le plus bestial et violent de l'écurie Marvel-Comics, en théorie l'idée aurait pu donner un excellent film, vu l'impossibilité de traiter à égalité l'ensemble des protagonistes de la saga X-men. Sauf que notre ami Logan se retrouve dans un Blockbuster bénéficiant d'un récit pantouflard pour toute la famille, digne des Quatre Fantastiques ! Merci 20th Century Fox.
Le spectateur retrouve donc un Wolverine têtu, solitaire et passionné, nous dévoilant son passé semé de période trouble, hélas la suite ne reflète pas la magnifique introduction, nous laissant fantasmer à un long-métrage qui n'existera sans doute jamais. L'intrigue dévoile une rupture profonde entre le griffu et son frère Victor Creed / Dent-de-Sabre, car Logan ne veut plus devenir cette machine à tuer, cherchant à fuir en permanence cette bête sauvage, sanguinaire qui sommeil en lui… Malheureusement Wolverine est devenu en grande majorité depuis le troisième opus une icône familiale, gentillette pleurnicharde, fleur bleue balançant des punchlines débiles. Les amateurs du comics-book se sentent trahis, ou est passé l'animal ?! Sa version cinéma, n'a plus grand chose en commun avec son homologue papier, on découvre donc un homme aimant conter fleurette à une institutrice au clair de lune, couper du bois avec les péquenauds locaux ou dîner avec un couple de vieillards tout en promettant de leur acheter un nouveau lavabo… Jolie programme. Son interprète Hugh Jackman est ici, bien moins convaincant que dans les long-métrages de Bryan Singer. La plupart des autres personnages ne servent à rien, Deadpool est une véritable honte par rapport à son homologue papier, la grande de l'univers Marvel-Comics balance deux malheureuses blagues.
Bien sûr la bande-dessinée a servit de base à cet opus : La séquence pré-générique sur la jeunesse du mutant Canadien est basée sur le comics éponyme de Paul Jenkins & Andy Kubert. Quant à l'acquisition de son squelette d'adamantium, l'intrigue déjà exploité dans X-Men 2, suit la trame de L'Arme X de Barry Windor Smith, mais X-Men Origins : Wolverine n'est pas cohérent par rapport au reste de la saga X-men - On se demande vraiment si les nombreux scénaristes ont visionné les précédents films - l'effacement de la mémoire de Logan est programmé à l'origine à la fin du processus de son opération, et non par une balle en adamantium tiré du six coups de William Stryker. Quant à Deadpool, celui-ci n'a jamais fait équipe avec Wolverine idem pour Gambit, Cyclops & Emma Frost, ses personnages n'ont jamais connus le griffu à cette période et n'ont jamais été prisonniers du projet Arme X.
Les nombreuses pistes scénaristiques intéressantes ne sont jamais réellement exploitées : L'histoire d'amour avec sa compagne, la rencontre avec le couple âgé comme parents de substitution donnant une tonalité digne d'un "Superman", de même la relation conflictuelle avec son frère reste incomprise, voir inachevée. L'intrigue est également remplit d'absurdité, comme la conclusion bizarroïde, ou Logan rentre par la porte d'entrée tranquillement d'une base remplie de dangereux mutants gardé par seulement deux gardiens !!! N'oublions pas la randonnée mouvementée en moto dans les bois contre l'hélicoptère, avec un climax cliché au possible…
La mise-en-scène de Garvin Hood, tient relativement bien la route sur le premier quart d'heure. L'introduction est excellente, montrant le vécu des deux frères sur les champs de batailles, de la guerre de Sécession au Viêt-Nam. La réalisation n'est pas mauvaise dans son ensemble, les scènes d'actions sont lisibles bénéficiant de jolie ralenti iconique. Mais le montage de X-Men Origins : Wolverine, est incompréhensible par certains moments, Pourquoi Gambit vient séparer Dent-de-sabre & Wolverine pendant leur combat ? Les affrontement justement, ceux s'attendant à de l'hémoglobine pourront faire marche arrière, toute la violence graphique est retirée à l'écran, aucune goutte de sang, les morts se faisant souvent hors champs. Les effets-spéciaux sont atroces digne d'un Direct-To-Video tourné en Roumanie, comme l'incrustation juste laide des griffes, dessiné sans doute à l'aide de MS Paint ou ce plan final sur fond vert avec Charles Xavier - Patrick Stewart, mal rajeuni numériquement.
Liev Schrieber en Victor Creed est convaincant même s'il cabotine, l'acteur arrive à nous faire oublier le pathétique Dent-de-sabre du premier X-Men. Taylor Kitsch (John Carter) en Gambit est excellent, possédant une certaine classe. Quant à Lynn Collins, elle prête ses trait à la ravissante Silver Fox. Pour le côté fan-service, nous sommes heureux de découvrir Emma Frost, Vif Argent & Cyclops. À noter, l'agent Zero est plus bavard que son homologue papier… Malheureusement William Stryker n'est pas interprété par Brian Cox comme dans X-Men 2 mais par Danny Huston, brisant ainsi la continuité avec le reste de la saga.
Le seul point réellement positif, reste les excellentes musiques d'Harry Gregson-Williams, l'un des anciens collaborateur d'Hans Zimmer. Le compositeur est connu notamment pour la saga Metal Gear Solid.
Pénible, interminable, laid et mal écrit, cet opus nous rappel que l'intelligence des premiers films de Bryan Singer, semblent bien loin… Bref un ratage sans nom, X-Men Origins : Wolverine est un simple produit marketing aussi médiocre qu'un Daredevil et proche de la nullité abyssale d'Elektra ou Catwoman. Le long-métrage sacrifie donc l'un des personnages les plus intéressants des X-Men, sur l'autel du dieu dollars, en devenant un divertissement familiale… Véritable symbole de la décadence d'une franchise.
Si vous avez l'occasion de faire l'excellente adaptation vidéo-ludique sur Playstation 3 ou Xbox 360 du long-métrage, tenter l'expérience vous verrez le jeu-vidéo est réellement plus violent (PEGI 18) et supérieur, que son modèle pellicule sur de nombreux point… Un comble !
A noter tout de même une note optimiste, lors de la tournée mondiale pour la promotion d'X-Men : Days of the Future Past. La productrice Lauren Shuler Donner a annoncé, X-Men : L'Affrontement Final & X-Men Origins : Wolverine, ne font plus partie de la continuité.
Le réalisateur décrit les thèmes de X-Men Origins : Wolverine, comme une lutte intérieur de Logan entre sa sauvagerie bestiale et ses qualités humaines nobles. Même si Gavin Hood apprécie les précédents opus, le cinéaste veut donner une approche différente, en suggérant un lien de sang implicite entre Wolverine et Dent-de-sabre, contribuant ainsi "à la puissance émotionnelle du film". Hugh Jackman, propose donc son nom à la production, le studio annonce officiellement le metteur-en-scène en Juillet 2007 sur ce projet.
Lors du tournage de nombreuses tensions se font ressentir entre Gavin Hood & 20th Century Fox, notamment sur la représentation de Wolverine en vétéran de l'armée avec un trouble post-traumatique suite à ses nombreuses batailles. Les costards-cravates du studio argumentent "le public visé n'est pas intéressé par ces thèmes lourds". En catimini la major embauche deux remplaçants sur le qui-vive, Lauren Shuler Donner alerté par ses agissement, envoie en Australie son mari Richard Donner - cinéaste de la saga L'arme fatale - pour apaiser les braises… Gavin Hood avouera quelques temps plus tard que ses nombreux problèmes de production étaient liés en grande majorité par Thomas Rothman, patron du studio…
En 1845, dans une demeure bourgeoise, le propriétaire John Howlett est tué par son domestique Thomas Logan. Son jeune fils James découvre en même temps sa nature de mutant et sa véritable filiation. Sous le coup d'avoir perdu son paternel des griffes d'os surgissent entre ses phalanges dont il se sert pour éventrer le meurtrier, son véritable père. Épouvanté par cette révélation, accablé par le regard de sa mère le gamin s'enfuit avec son frère Victor… Protégés des blessures et du vieillissement par leur pouvoir d'auto-régénération, les deux frangins combattent côte à côte au cours de la guerre de Sécession, dans les rangs de l'armée Américaine pendant la Première et Seconde Guerre Mondiale, puis pendant la guerre du Viêt-Nam. Après avoir survécu au peloton d'exécution pour acte de rébellion, le colonel William Stryker leur offre une amnistie s'ils rejoignent une équipe de mutant constitué de l'Agent Zero, Deadpool, Bolt, Le Colosse et Kestrel. Mais James quitte l'escouade en pleine mission car il désapprouve les méthodes employées… Six ans plus tard, il vit paisiblement de son travail de bûcheron dans les rocheuses Canadienne, en compagnie de la ravissante Kayla, mais sa tranquillité s'arrête quand William Stryker vient le prévenir que ses anciens coéquipier sont tués les uns après les autres par un mystérieux tueur, Logan pourrait être la prochaine cible…
Suite à l'immense succès commercial du médiocre X-Men : L'Affrontement Final, le studio sent, à juste titre, la poule aux oeufs d'or et décide de se lancer sur un spin-off basé sur Wolverine. Le griffu est certainement le personnage le plus bestial et violent de l'écurie Marvel-Comics, en théorie l'idée aurait pu donner un excellent film, vu l'impossibilité de traiter à égalité l'ensemble des protagonistes de la saga X-men. Sauf que notre ami Logan se retrouve dans un Blockbuster bénéficiant d'un récit pantouflard pour toute la famille, digne des Quatre Fantastiques ! Merci 20th Century Fox. Le spectateur retrouve donc un Wolverine têtu, solitaire et passionné, nous dévoilant son passé semé de période trouble, hélas la suite ne reflète pas la magnifique introduction, nous laissant fantasmer à un long-métrage qui n'existera sans doute jamais. L'intrigue dévoile une rupture profonde entre le griffu et son frère Victor Creed / Dent-de-Sabre, car Logan ne veut plus devenir cette machine à tuer, cherchant à fuir en permanence cette bête sauvage, sanguinaire qui sommeil en lui… Malheureusement Wolverine est devenu en grande majorité depuis le troisième opus une icône familiale, gentillette pleurnicharde, fleur bleue balançant des punchlines débiles. Les amateurs du comics-book se sentent trahis, ou est passé l'animal ?! Sa version cinéma, n'a plus grand chose en commun avec son homologue papier, on découvre donc un homme aimant conter fleurette à une institutrice au clair de lune, couper du bois avec les péquenauds locaux ou dîner avec un couple de vieillards tout en promettant de leur acheter un nouveau lavabo… Jolie programme. Son interprète Hugh Jackman est ici, bien moins convaincant que dans les long-métrages de Bryan Singer. La plupart des autres personnages ne servent à rien, Deadpool est une véritable honte par rapport à son homologue papier, la grande de l'univers Marvel-Comics balance deux malheureuses blagues.
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| Ou est Captain America ?! |
Les nombreuses pistes scénaristiques intéressantes ne sont jamais réellement exploitées : L'histoire d'amour avec sa compagne, la rencontre avec le couple âgé comme parents de substitution donnant une tonalité digne d'un "Superman", de même la relation conflictuelle avec son frère reste incomprise, voir inachevée. L'intrigue est également remplit d'absurdité, comme la conclusion bizarroïde, ou Logan rentre par la porte d'entrée tranquillement d'une base remplie de dangereux mutants gardé par seulement deux gardiens !!! N'oublions pas la randonnée mouvementée en moto dans les bois contre l'hélicoptère, avec un climax cliché au possible…
La mise-en-scène de Garvin Hood, tient relativement bien la route sur le premier quart d'heure. L'introduction est excellente, montrant le vécu des deux frères sur les champs de batailles, de la guerre de Sécession au Viêt-Nam. La réalisation n'est pas mauvaise dans son ensemble, les scènes d'actions sont lisibles bénéficiant de jolie ralenti iconique. Mais le montage de X-Men Origins : Wolverine, est incompréhensible par certains moments, Pourquoi Gambit vient séparer Dent-de-sabre & Wolverine pendant leur combat ? Les affrontement justement, ceux s'attendant à de l'hémoglobine pourront faire marche arrière, toute la violence graphique est retirée à l'écran, aucune goutte de sang, les morts se faisant souvent hors champs. Les effets-spéciaux sont atroces digne d'un Direct-To-Video tourné en Roumanie, comme l'incrustation juste laide des griffes, dessiné sans doute à l'aide de MS Paint ou ce plan final sur fond vert avec Charles Xavier - Patrick Stewart, mal rajeuni numériquement.
Liev Schrieber en Victor Creed est convaincant même s'il cabotine, l'acteur arrive à nous faire oublier le pathétique Dent-de-sabre du premier X-Men. Taylor Kitsch (John Carter) en Gambit est excellent, possédant une certaine classe. Quant à Lynn Collins, elle prête ses trait à la ravissante Silver Fox. Pour le côté fan-service, nous sommes heureux de découvrir Emma Frost, Vif Argent & Cyclops. À noter, l'agent Zero est plus bavard que son homologue papier… Malheureusement William Stryker n'est pas interprété par Brian Cox comme dans X-Men 2 mais par Danny Huston, brisant ainsi la continuité avec le reste de la saga.
Le seul point réellement positif, reste les excellentes musiques d'Harry Gregson-Williams, l'un des anciens collaborateur d'Hans Zimmer. Le compositeur est connu notamment pour la saga Metal Gear Solid.
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| Le mot de la fin revient à Wolverine… |
Pénible, interminable, laid et mal écrit, cet opus nous rappel que l'intelligence des premiers films de Bryan Singer, semblent bien loin… Bref un ratage sans nom, X-Men Origins : Wolverine est un simple produit marketing aussi médiocre qu'un Daredevil et proche de la nullité abyssale d'Elektra ou Catwoman. Le long-métrage sacrifie donc l'un des personnages les plus intéressants des X-Men, sur l'autel du dieu dollars, en devenant un divertissement familiale… Véritable symbole de la décadence d'une franchise.
Si vous avez l'occasion de faire l'excellente adaptation vidéo-ludique sur Playstation 3 ou Xbox 360 du long-métrage, tenter l'expérience vous verrez le jeu-vidéo est réellement plus violent (PEGI 18) et supérieur, que son modèle pellicule sur de nombreux point… Un comble !
A noter tout de même une note optimiste, lors de la tournée mondiale pour la promotion d'X-Men : Days of the Future Past. La productrice Lauren Shuler Donner a annoncé, X-Men : L'Affrontement Final & X-Men Origins : Wolverine, ne font plus partie de la continuité.
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