dimanche 24 juillet 2016

Les pionniers de l'animation Japonaise moderne : Osamu Tezuka & Mushi Production.



L'animation japonaise moderne a vu le jour grâce a un pionnier du nom d'Osamu Tezuka qui inventa une façon économique de créer une série télévisée qui est toujours utilisé dans la production nippone aujourd'hui.Les studios concurrents ont dû s'adapter à ce nouveau modèle, c'est le cas de TCJ qui adapta pour la télévision le manga de Mitsuteru Yokoyama, Tetsujin 28-gô...

Contrairement à ce que l’on pense, la première série animée japonaise est Mittsu no o hanashi, qui fit son apparition sur la petite lucarne le vendredi 15 janvier 1960. Pas vraiment une série télévisée au sens conventionnel, il s'agissait plutôt d'un programme composé de trois épisodes d'une dizaine de minutes, réalisés par Keiko Kozonoe en papier découpé, et diffusés sur NHK. Il s’agit d’adaptations de romans célèbres : Third blood (Kôsuke Hamada), Oppel and the Elephant (Kenji Miyazawa), Sleepy town (Mia Ôgawa). 


En 1961, Instant history, réalisé par le studio Otogi production, la société familiale de Ryûichi Yokoyama (1), est diffusé sur neuf mois et du lundi au samedi sur la chaîne CX (2). On retrouve à la réalisation et au scénario, le character designer mais aussi animateur Ryûichi Yokoyama qui sera aidé dans sa tache par Shinichi Suzuki & Michihiro Matsuyama.

Mittsu no ô Hanashi

Manga Calendar
Sa suite est diffusée sous le nom de Manga calendar, du 25 juin 1962 au 4 juillet 1964 et du lundi au vendredi, toujours réalisée par le studio Otogi Production. Elle se composera de 312 épisodes d'une durée de 3 minutes chacun (comme Instant History), diffusés sur la chaîne TBS. Certains épisodes d'ailleurs n'étaient pas réalisés qu'en animation mais utilisaient aussi parfois des photographies ou encore des extraits de films...


Le studio Otogi réalisera également les premières publicités animées. Ryûichi Yokoyama est un pionnier pour les animateurs de cette époque et donnera certainement envie à certains d’entre eux de rentrer dans le métier.

Tezuka, la révolution japonaise dans l’animation


Osamu Tezuka, passionné par le cinéma et le long métrage d’animation, se lance dans la bande dessinée un peu par défaut car il ne trouve aucun débouché dans les domaines qu’il désire, comme le cinéma d’animation. Dans ses mangas il utilise un découpage cinématographique, une des raisons entre autres de son succès auprès du public.

Devenu célèbre dans la région d’Ôsaka grâce à ses premiers titres, il monte sur Tôkyô pour approcher les éditeurs de revues implantés dans la capitale Nippone. Osamu Tezuka signe avec Gakudôsha ou encore le magazine Shônen de Kobunsha. Las de ses trajets entre la région d’Osaka et Tôkyô, le mangaka veut s’installer à Tôkyô, il y trouve un pavillon à louer qui deviendra le célèbre Tokiwasô. Parmi les colocataires du maître, on compte Shôtarô Ishinomori (Cyborg 009) ou le duo Fujiko Fujio (Doraemon).
Les jeunes hommes de Tokiwaso pendant l'âge d'or.
De Gauche à droite : Shôtarô Ishinomori (Cyborg 009, Kamen Rider
Osamu Tezuka, Yokota Tokuo (Margaret Chan),
 Abiko Moto-o (Fujiko Fujio) & Fujimoto Hiroshi  (Fujiko F. Fujio 
les papas de Doraemon. Et enfin Suzuki Shinichi.

Affiche de Saiyuki - Voyage en occident

En 1957, il rentre à Tôei Dôga, le plus grand producteur de films au Japon. Cela sera son premier contact avec le cinéma d’animation.

Son premier long-métrage sera tiré d’un de ses mangas, Boku no Son gokû (Ma version du roi des singes), il s’agit de l’adaptation du roman classique chinois de Hiuan Tsane, sur fond de la légende du roi des singes Sun Wukong. Il co-signera la réalisation de ce film, Saiyuki (Voyage en occident), avec le réalisateur Taiji Yabushita (3), une des références de l’époque. Le long métrage sortira sur les écrans le 14 août 1960.

Osamu Tezuka co-signe aussi deux autres long-métrages au sein de Tôei Animation :

Arabian night Sinbad no bôken (Les aventures de Sinbad) en 1962 et Wan Wan chushingura (Les loyaux serviteurs canins) en 1963, mais insatisfait de son travail dû aux limitations qui lui sont imposées, il quitte le studio d'animation.

Affiches : Les aventures de Sinbad &
Les loyaux serviteurs canins.

Entre-temps, Osamu Tezuka se marie en 1959 et soutient sa thèse de médecine portant sur la structure du sperme de l’escargot, ce qui lui permettra d’acquérir le titre de docteur en médecine grâce à un doctorat d’anatomie humaine en 1961.

En 1961-62, il fonde son propre studio d’animation, Mushi Production. Pourquoi ce nom ? Parce que Osamu Tezuka signe certains de ses travaux sous le nom de Osamushi - mushi signifiant insecte en japonais. Osamu Tezuka profite de la fin des bandes dessinées réservées au marché locatif, ce qui mettra de nombreux dessinateurs au chômage, poussant ainsi certains d'entre eux à rejoindre Mushi Production qui a besoin de compétences graphiques. Certains de ces illustrateurs sont en effet confirmés.
Logo de Mushi Production


Osamu Tezuka devant le studio
Mushi Production
Le studio produit un premier court métrage de trente-huit minutes, Aru machikado no monogatari (Les Histoires du coin de la rue) le 20 septembre 1962. Le jeune Shigeyuki Hayashi qui prendra plus tard le pseudonyme de Rintarô (4), est intervalliste sur cette oeuvre.

Osamu Tezuka est inspiré par l’animation américaine et par un certain grand réalisateur américain, Walt Disney (qu’il rencontrera en 1964). Le mangaka / réalisateur japonais reprend le concept d’Hanna Barbera ou de L’UPA (5) en adoptant l’animation économique avec «les traits» lors de l’action afin de suggérer une impression de déplacement rapide, des décors simplifié voir vide, les glissements de cellulo sur les décors qui donnent une sensation de mouvement, les stock-shot ou le recyclage de plans, ainsi que les gros plans sur le visage des protagonistes et des personnages avec de grands yeux pour faire passer plus facilement leurs sentiments à l’écran.

Il adapte son manga Tetsuwan Atom (Astro Boy, débuté en 1952) le 1er janvier 1963 pour la télévision sur la chaîne Fuji TV


La série fut un phénomène à l’époque : c'est le premier dessin animé hebdomadaire, et chaque semaine apportait un nouvel épisode de 30 minutes avec, chose incroyable pour l’époque, une qualité constante dans les dessins ou l'animation; c'est une révolution, et les studios concurrents sont bien obligés de s’adapter ! D'ailleurs le système alors mis en oeuvre est toujours de rigueur à notre époque, même si on est passé à 8 images par seconde ou plus là où Astro Boy était réalisé en 4 images par seconde... la série dura 193 épisodes et elle prend fin le 21 décembre 1966. À la supervision (6) de la série, on retrouve bien entendu Osamu Tezuka. Yoshiyuki Tomino (7) et Rintarô, travailleront également sur la série télévisée, ils occuperont plusieurs postes comme responsables du storyboard ou encore scénariste… 

Osamu Tezuka pendant la création de la série
Tetsuwan Atom - Astro Boy.

Osamu Tezuka pendant la production d'Astro Boy.
Un film sort sur les écrans noirs le 26 juillet 1964 sous le nom de Tetsuwan Atom Uchû no yûsha (Atom, héros de l’espace). D’une durée de 87 min, il transpose les personnages de la série télévisée sur écran géant, et c’est aussi le premier long-métrage animé tiré d’une série télévisée (mais pas le premier film à proprement parlé ! Ôkami Shônen Ken de Tôei Animation avait déjà eu droit à quatre moyen-métrages tandis qu'un cinquième sortait le même jour que le film de Tetsuwan Atom, et en duo avec un autre moyen-métrage de Tôei Animation Shônen Ninja Kaze no Fujimaru).

L’histoire narre les aventures d’un robot créé par un savant du nom de Dr Tenma qui a voulu redonner vie à son fils Tobio tué dans un accident de voiture. Le robot créé a un cœur (kokoro), et il sera confronté au monde cruel et machiavélique des humains qui haïssent les êtres bioniques; certains n’hésiteront pas à se servir de robots pour arriver à leur fin, et Astro devra faire changer les mentalités des personnes réfractaires aux robots.


Wonder Three.
Grâce à l’immense succès de la série, les animateurs de Mushi Production réalisent des petits films expérimentaux. C'est au cours de ces années qu’Osamu Tezuka réalise presque seul Male, Memory, La sirène, La goutte et Tobbaco and Ash

Mushi Production produit Wonder three, alias W3 sur Fuji TV qui dure 52 épisodes et qui est diffusé du 6 Juin 1965 au 27 juin 1966. Dans cette série sous-traitée par Tôei Animation,  nous suivons le parcourt de trois extraterrestres qui possèdent le pouvoir de se transformer en animaux pour le bien de l’humanité.


Diffusé à partir du 6 octobre 1965 et jusqu’au 28 septembre 1966, Jungle taitei (le roi Léo, 52 épisodes) est le premier dessin animé japonais en couleurs. A noter que Shingo Araki (Saint Seiya) est intervalliste, au même titre que le grand Akihiro Kanayama (8). La série narre les aventures de Léo, un jeune lion blanc qui deviendra prématurément le roi de la jungle à la mort de son père Panja.

Shin Takarajima
Le premier TV spécial de Mushi Production est Shin takarajima (La nouvelle île au trésor), d'une durée de 52 minutes - Diffusé le 1 janvier 1965. L’histoire est une libre adaptation du roman de Robert Louis Stevenson. Osamu Tezuka avait déjà publié à la fin des années 40 sa propre version. Son manga fût un tel succès, se vendant à plus de 400 000 exemplaires... Ce titre permit de lancer la carrière de son auteur. Œuvre fondatrice du "style Tezuka", Shin takarajima (La nouvelle île au trésor) a contribué au renouveau de la bande dessinée Japonaise



Léo revient dans une seconde série télévisée qui sera diffusée le 5 octobre 1965 jusqu’au 29 mars 1967 ayant pour titre Jungle taitei susume ! Leo. Les nouvelles aventures du lion blanc compteront 26 épisodes. Un film sort le 31 juillet 1966, d’une durée de 65 minutes, et sera diffusé à la 19ème Mostra de Venise.

Disque de la série Le Roi Léo. 


Gokû no daibôken - Les aventures de Gokû.
Gokû no daibôken, diffusé à partir du 7 janvier 1967 jusqu’au 30 septembre 1967 avec pour character designer Shigeru Yamamoto (le film de Unico: Kuroi kumo shiroi hane) :

Ce dessin-animé est bien évidemment basée sur la légende de Saiyuki revisitée par Osamu Tezuka de manière absolument démentielle.

Cette série choque bon nombre de personnes au Japon à cause du vocabulaire de Gokû qui est vulgaire pour l’époque.


Princesse Saphir.
Le 2 avril 1967 Ribbon no kishiLe guerrier au ruban », alias Princesse saphir) est adapté à la télévision. Au scénario on retrouve Masaki Tsuji, au design des personnages Kazuo Anami et Sadao Miyamoto (directeur de l’animation sur les trois series Gatchaman - La Bataille des Planètes). Yoshiyuki Tomino sera au storyboard et dirigera quelques épisodes… Dans le royaume d’argent, la princesse Saphir qui ne peut pas prendre la succession de son père le roi, ce dernier la fait donc passé pour un garçon pour que le vil Duc Duralumon ne puisse monter sur le trône mais avec son bras droit Lord Nylon, ils feront tout pour faire éclater au grand jour l’identité secrète du prince. Mais l’héritière sera aidée par un elfe se prénommant Pan. 

Osamu Tezuka réinvestit les recettes de ses succès dans la réalisation de films et d’œuvres plus intimistes où s’expriment des messages plus personnels et profonds.

Disque de la série Vampire.
En 1968, le 3 octobre, apparaît la série télévisée du nom de Vampire. Il s’agit à nouveau de l’adaptation du manga d’Osamu Tezuka, mais pour la première fois à la télévision, la série utilise une technique qui a déjà été utilisé au cinéma aux États-Unis. Le principe est simple : intégrer de l’animation dans une série en prise de vue réel (le principe de Roger Rabbits, Marry Poppins, Peter et Elliot le dragon… ). Le jeune Toppei est un garçon faisant parti de la tribu des vampires, il a capacité étrange de se transformer en loup. Il se rend à Mushi Production, pour arrêter ses semblables avant qu’il ne soit trop tard mais pour cela, il aura besoin de l’aide d’un certain Osamu Tezuka. La série fera 26 épisodes, elle se terminera le 26 décembre 1969.

Premier segment des Animerama : Les 1001 Nuits

Dororo.

Mushi Production réalise le 14 juin 1969 le premier long métrage érotico-artistique de l’histoire de l’animation japonaise avec le premier film de la trilogie des Animerama, Sen’Ya ichiya monogatari (les 1001 nuits) d’une durée de 130 minutes, réalisé par Eiichi Yamamoto (scénariste de Ûchu Senkan Yamato - Space Battleship Yamato). Projet ambitieux que celui des Animeramas, car il ne vise rien de moins qu'à sortir du carcan des animations pour enfants en produisant des films d'animations pour un public plus mature.



Le studio adaptera le manga Dororo d'Osamu Tezuka en une série de 26 épisodes. Elle sera diffusée du 6 avril au 28 septembre. Le corps de Hyakkimaru a été découpé en 49 parties par des démons avant sa naissance. A son adolescence, il se découvre des pouvoirs surnaturels. Accompagné d’un petit voleur du nom de Dororo, il parcourt le japon pour trouver un endroit où il pourra vivre en toute tranquillité.

Second segment des Animerama :
Cleopatra

Le long-métrage de Cleopatra débarque dans les salles obscures le 15 septembre 1970. Il s’agit du second film du cycle Animerama. D’une durée de 112 minutes, ce long métrage est animé par Yugo Serikawa (9), et retrace la vie de la dernière reine d’Egypte avec beaucoup d’anachronismes. 

Mais Mushi Production ne fait pas que du Osamu Tezuka : le 1 avril 1970, est adapté Ashita no Joe, tiré du manga de Tetsuya Chiba et Asao Takamori alias Ikki Kajiwara (10)

Réalisé par Osamu Dezaki (Versailles no Bara - Lady Oscar ; Onisama e - Très cher Frère...), avec comme character design pour le personnage de Joe Yabuki, son comparse de toujours Akio Sugino (Rémi sans Famille, Cat's Eye - première série) et pour celui de Rikiishi : Akihiro Kanayama & Shingo Araki. Ce dernier fait  donc partie de ce mythique trio de designers. 

La série retrace la première partie du manga jusqu’au combat de Joe et Rikiishi, et compte au total 79 épisodes avant de s’achèver le 29 septembre 1970.

Ashita No Joe - Première série.

Affiche de Belladonna
de Eichi Yamamoto,
dernier segment des Animerama.
Mais le studio Mushi Production atteint ses limites financières. Osamu Tezuka tente de poursuivre malgré tout ses projets au sein du studio, mais doit quitter son siège de président suite à des conflits syndicaux en juin 1971. Même sans Osamu Tezuka, le studio anime la nouvelle série des Moomins sous le titre Shin Moomin (11), diffusée le 9 janvier et se terminant le 31 décembre. 

En 1973, plus précisément le 30 juin, le dernier segment d’Animerama apparaît sur les grands écrans des salles obscures. Il s’agit de Kanashimi no belladone, long de 98 minutes, et adaptation partielle du roman « La sorcière » de Jules MicheletLe film est réalisé par Eichi Yamamoto, on retrouve Osamu Dezaki comme animateur clé, et est produit par Eichi Kawabata, le nouveau président du studio. Artistiquement, c'est le plus ambitieux des trois : beaucoup de plans fixes ou peu animés mais splendidement illustrés, des scènes qui jouent sur la symbolique, tout cela contribue à transformer cette histoire d'une jeune fille du nom de Jeanne vivant dans la France médiévale, à l’époque des persécutions contre les sorcières, en classique de l'animation.

Cette année là, le studio ferme ses portes pour cause de faillite le 22 août. La même année Osamu Tezuka invente son plus célèbre personnage Blackjack, le médecin sans diplôme; peut-être que ce fameux personnage de anti-héros est un symbole de lassitude de Osamu Tezuka face à la déconfiture Mushi Production ; mais le mangaka / réalisateur continuera malgré tout de produire des dessins animés en 1976 en créant son 2ème studio d’animation « Tezuka production ». Un film résumé d'Ashita no Joe sortira sur les écrans le 8 mars 1980...


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(1) Ryuichi Yokoyama, auteur de Fuku-Chan, une BD 4-koma, publié en 1936 dans l’Asahi Shinbum.

(2) La chaîne CX, ancien nom de Fuji TV.

(3) Taiji Yabushita, grand réalisateur de « l’âge d’or de Tôei Animation » et co-fondateur du studio avec Sadao Tsukioka, il participera à la plupart des grands films de l’époque du studio, il travaillera également sur des série télévisé comme Ôkami shônen Ken, Uchû patrol Hopper.

(4) Rintarô, un des vétérans de l’animation japonaise, après la faillite de Mushi production, il devient freelance en 1971, il réalisera de nombreuse série chez Tôei Animation dont Uchû kaizoku captain Herlock (Albator, le corsaire de l'Espace), Jetter Mars, mais aussi les deux sublimes film de Galaxy express 999. Dans les années 90, il travail essentiellement avec le studio Madhouse, ou il réalise de nombreux films dont Metropolis ou encore la série d’OVA d’Herlock : Space pirate captain Herlock the endless odyssey.

(5) UPA : Studio réalisateur de Mister Magoo entre autre.

(6) A l’époque on ne parlait pas de « réalisation » mais plutôt de « supervision », le concept de « kantoku » n’existe pas encore.

(7) Yoshiyuki Tomino, membre important du studio Sunrise, il participera à de nombreuses séries, il connaîtra le succès avec une des plus importantes sagas de l’animation japonaise Mobile Suit Gundam et ses diverses suites. Il réalisera dans les années 80, Aura Battle Dunbine (1983) Heavy Metal L-Gaim (1984). On le surnommera également « ”Kill 'em All Tomino” à cause de la noirceur de certaines de ses oeuvres. En 2002, il revient avec une nouvelle série Tv toujours chez Sunrise Overman King Kainer puis en 2005 avec Rean no tsubasa (prologue à Aura Battle Dunbine) et les trois films de Mobile Suit Zeta Gundam.


(9) Yûgo Serikawa, réalisateur ayant travaillé principalement pour Tôei Animation, il participera à de nombreuse série télévisé dont la première du studio Ôkami shônen Ken mais également à Calimero en 1972 sans oublier Mazinger Z, Jetter Mars

(10) Ikki Kajiwara, le dieu du manga sportif : Karate no baka ichidai, Tiger Mask, Kyôjin no hoshi - L'étoile des Géants.

(11) Mushi Production avait déjà animé la première avec Tôkyô Movie.


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