Avec Batman : The Dark Knight, Christopher Nolan signe la suite de Batman Begins. Le cinéaste co-scénarise toujours le film avec son complice David S. Goyer.
Le long-métrage est une adaptation dans les grandes lignes de Batman : Un Long Halloween de Jeph Loeb & Tim Sale en reprenant la trame Batman, Harvey Dent, Gordon et de la mafia. A noté que les scénaristes rendent un hommage à Jeph Loeb en nommant le commissaire Loeb. Le titre The Dark Knight, est une référence au comics de Frank Miller.
Batman : The Dark Knight est un véritable polars, avec le braquage d'une banque par les hommes du Joker, dés les premières secondes. L'ambiance est tout de suite donnée faisant penser aux polars d'investigations des années 70 et autres films noirs, comme si le réalisateur s'en était inspiré.
Avec une ville de Gotham-City à l'architecture identique aux grandes cités Américaines, comme New-York ou Chicago, une preuve de la volonté du cinéaste de pousser encore plus loin le réalisme de l'univers du Caped Crusader dans The dark knight que dans Batman Begins.
Le scénario est intelligent, les auteurs nous montrent le désespoir des trois protagonistes principaux, Bruce wayne / Batman, Harvey Dent & Gordon. L'antagoniste, le joker, incarne l'anarchie, le chaos et le nihilisme, ses idéaux finiront par triompher car Batman perd ses valeurs, en trahissant les libertés des habitants de la mégapole. Notre héros voit son objectif secondaire, apparaître au premier plan, en la personne de Harvey Dent, le noble procureur incorruptible, incarne l'avenir de Gotham-City. Tous deviendront finalement ce qu'ils combattaient, la déraison pour l'un et la folie, pour l'autre. La conclusion tragique, avec la chute et la damnation, cette dernière naissant d'un mensonge pour que l'illusion de l'espoir soit nécessaire à l’âme de la société. Le récit dégage une noirceur, un coté résolument adulte, qui est assez rare pour un blockbuster de cette envergure.
Le personnage d'Harvey Dent est très bien écrit, Arron Eckhart se montre excellent dans la peau du procureur voulant nettoyer la corruption de la ville. Comme la scène du tribunal quand un caïd essai de le tuer en pointant une arme, Christopher Nolan montre que son personnage ne se laisse pas facilement intimidé, avec un caractère impulsif. Sa transformation physique et psychologique en Pile-ou-Face est assez bien amenée par les scénaristes.
L’interprétation du Joker, par le regretté Heath Ledger, arrive à faire oublier, Jack Nicholson, son interprétation du personnage dans Batman de Tim Burton, se rapprochait plus de la série télévisée de 1966 ou de la période comics de l'âge d'argent (1955-1970) . Le Joker de Batman : The Dark knight, est plus dans le ton des comics actuels voir des années 80-90. Le personnage dégage un ton anarchique, faisant régner un véritable chaos dans les rues de Gotham-City. Le jeu de l'acteur est magistral, sa gestuelle, son élocution, son humour sinistre et noir, tout est simplement parfait, le cinéaste rend son personnage iconique.
Les scènes d'actions sont légèrement plus longues de quelques secondes par rapports à Batman Begins. Mais on ressent toujours que l'action n'est pas le point fort de Christopher Nolan, avec des séquences basiques, possédant toujours ce problème de découpage, comme la scène finale avec les unités du SWAT, tout simplement illisible.
Le réalisateur se rattrape avec une course poursuite vraiment réussie, filmé en IMAX, avec des gros moyens techniques comme l'utilisation d'un bazooka pour la pyrotechnique, un hélicoptère qui explose et s'écrase dans les rues, le point d'orgue reste le semi-remorque qui exécute un salto-avant. Contrairement aux quelques scènes de Batman Begins, Christopher Nolan arrive à rendre le personnage de Batman iconique, avec des plans qui nous rappel toujours les planches de Jim Lee.
Batman The Dark knight, est sans doute la meilleure adaptation d'un comics-book avec Watchmen : Les gardiens de Zack Snyder. Les scénaristes David S. Goyer et Christopher Nolan, offrent aux spectateurs une ambiance résolument sombre et adulte. Malheureusement, les quelques défauts de mises-en-scènes du cinéaste n'en font pas un chef-d'oeuvre.
Le personnage d'Harvey Dent est très bien écrit, Arron Eckhart se montre excellent dans la peau du procureur voulant nettoyer la corruption de la ville. Comme la scène du tribunal quand un caïd essai de le tuer en pointant une arme, Christopher Nolan montre que son personnage ne se laisse pas facilement intimidé, avec un caractère impulsif. Sa transformation physique et psychologique en Pile-ou-Face est assez bien amenée par les scénaristes.
L’interprétation du Joker, par le regretté Heath Ledger, arrive à faire oublier, Jack Nicholson, son interprétation du personnage dans Batman de Tim Burton, se rapprochait plus de la série télévisée de 1966 ou de la période comics de l'âge d'argent (1955-1970) . Le Joker de Batman : The Dark knight, est plus dans le ton des comics actuels voir des années 80-90. Le personnage dégage un ton anarchique, faisant régner un véritable chaos dans les rues de Gotham-City. Le jeu de l'acteur est magistral, sa gestuelle, son élocution, son humour sinistre et noir, tout est simplement parfait, le cinéaste rend son personnage iconique.
Les scènes d'actions sont légèrement plus longues de quelques secondes par rapports à Batman Begins. Mais on ressent toujours que l'action n'est pas le point fort de Christopher Nolan, avec des séquences basiques, possédant toujours ce problème de découpage, comme la scène finale avec les unités du SWAT, tout simplement illisible.
Le réalisateur se rattrape avec une course poursuite vraiment réussie, filmé en IMAX, avec des gros moyens techniques comme l'utilisation d'un bazooka pour la pyrotechnique, un hélicoptère qui explose et s'écrase dans les rues, le point d'orgue reste le semi-remorque qui exécute un salto-avant. Contrairement aux quelques scènes de Batman Begins, Christopher Nolan arrive à rendre le personnage de Batman iconique, avec des plans qui nous rappel toujours les planches de Jim Lee.
Batman The Dark knight, est sans doute la meilleure adaptation d'un comics-book avec Watchmen : Les gardiens de Zack Snyder. Les scénaristes David S. Goyer et Christopher Nolan, offrent aux spectateurs une ambiance résolument sombre et adulte. Malheureusement, les quelques défauts de mises-en-scènes du cinéaste n'en font pas un chef-d'oeuvre.
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