En 2003, Warner Bros songe à remettre au gout du jour le comics-book Batman au cinéma, après l'affligeant Batman & Robin de Joel Schumacher. Le studio confit la réalisation à Christopher Nolan. Le scénario est écrit par David S. Goyer, tous les deux décident de parler des origines de l'homme chauve souris avec ce premier long-métrage qui sort dans les salles obscures en 2005.
Les inspirations principales de David S. Goyer & de Christopher Nolan pour Batman Begins en comics-book sont :
Batman Years One, de Frank Miller, qui revient sur les origines du Chevalier noir et de sa relation avec l'inspecteur Gordon. Et Batman The long Halloween de Jeph Loeb & Tim Sale, qui introduit Falcone, un des parrains de la pègre de Gotham-City.
Le jeune Bruce Wayne assiste impuissant à la mort de ses parents. Profondément traumatisé, il grandit obnubilé par un désir de vengeance… Le jeune homme voyage au quatre coins du monde pour étudier la criminologie et les arts martiaux. La ligue des ombres, une secte de guerriers ninja dirigé par Ra'as Al Ghul se charge de son entrainement physique. De retour chez lui à Gotham City, l'héritier du groupe Wayne se charge de la gestion de la multi-nationale. Opérant depuis le sous-sol du manoir familial avec l'aide de son majordome Alfred, Bruce Wayne se lance alors dans la lutte contre le crime en devenant Batman.
Le scénario est bien ficelé dans son déroulement, malheureusement les divers ennemis de Batman ne sont pas assez développés comme le Docteur Crane alias L’épouvantail et le mafieu Falcone. L'absence de Ra'as Al Ghul pendant presque tout le métrage est assez dommageable, Liam Neeson en impose mais son personnage n'arrive pas être charismatique pour un vilain de Batman, d'ailleurs on ressent vite que l'homme chauve souris à rapidement le dessus lors du combat final.
Batman Years One, de Frank Miller, qui revient sur les origines du Chevalier noir et de sa relation avec l'inspecteur Gordon. Et Batman The long Halloween de Jeph Loeb & Tim Sale, qui introduit Falcone, un des parrains de la pègre de Gotham-City.
Le jeune Bruce Wayne assiste impuissant à la mort de ses parents. Profondément traumatisé, il grandit obnubilé par un désir de vengeance… Le jeune homme voyage au quatre coins du monde pour étudier la criminologie et les arts martiaux. La ligue des ombres, une secte de guerriers ninja dirigé par Ra'as Al Ghul se charge de son entrainement physique. De retour chez lui à Gotham City, l'héritier du groupe Wayne se charge de la gestion de la multi-nationale. Opérant depuis le sous-sol du manoir familial avec l'aide de son majordome Alfred, Bruce Wayne se lance alors dans la lutte contre le crime en devenant Batman.
Le scénario est bien ficelé dans son déroulement, malheureusement les divers ennemis de Batman ne sont pas assez développés comme le Docteur Crane alias L’épouvantail et le mafieu Falcone. L'absence de Ra'as Al Ghul pendant presque tout le métrage est assez dommageable, Liam Neeson en impose mais son personnage n'arrive pas être charismatique pour un vilain de Batman, d'ailleurs on ressent vite que l'homme chauve souris à rapidement le dessus lors du combat final.
Christopher Nolan prend le paris du réalisme, sans abusé de l’utilisation d'effets-spéciaux, le spectateur peut donc dire adieu au Gotham-City gothique de Tim Burton, même si l'on retrouve l'aspect crasseux et lugubre des rues de la mégapole et de ses bas-fonds.
La photographie de Batman Begins se rapproche plus des teintes des films fantastiques. Différant ainsi totalement avec celle de sa suite, Batman : The Dark Knight, se rapprochant d'une colorimétrie plus en rapport avec des polars ou films de braquages.
Le problème de Batman Begins est le découpage des scènes d'actions qui sont tout simplement illisibles, à cause d'un montage trop cut au dessus du buste pour les combats. Les affrontements nous paraissent donc assez mollassons, sans aucune intensités alors que les personnages sont censés êtres des experts en art-martiaux, même constat pour les poursuites en voiture qui manquent vraiment d'ampleur.
Le réalisateur n'arrive d'ailleurs pas à donner une véritable aura iconique au personnage de Batman pendant presque tout le film, sauf sur les quelques rares plans nous rappelant certaines illustrations de Jim Lee. L'introduction en Asie est certainement la partie la mieux réussie et filmée, avec l'entrainement de Bruce Wayne, dans la confrérie des ombres.
La photographie de Batman Begins se rapproche plus des teintes des films fantastiques. Différant ainsi totalement avec celle de sa suite, Batman : The Dark Knight, se rapprochant d'une colorimétrie plus en rapport avec des polars ou films de braquages.
Le problème de Batman Begins est le découpage des scènes d'actions qui sont tout simplement illisibles, à cause d'un montage trop cut au dessus du buste pour les combats. Les affrontements nous paraissent donc assez mollassons, sans aucune intensités alors que les personnages sont censés êtres des experts en art-martiaux, même constat pour les poursuites en voiture qui manquent vraiment d'ampleur.
Le réalisateur n'arrive d'ailleurs pas à donner une véritable aura iconique au personnage de Batman pendant presque tout le film, sauf sur les quelques rares plans nous rappelant certaines illustrations de Jim Lee. L'introduction en Asie est certainement la partie la mieux réussie et filmée, avec l'entrainement de Bruce Wayne, dans la confrérie des ombres.
Pour conclure, Batman Begins est un film en demi-teinte. Les séquences d'actions sont illisibles, Christopher Nolan n'arrive pas à donner une aura iconique aux personnages du comics-book de Bob Kane ! Le véritable point fort du long-métrage est le scénario, même si les différents ennemis sont aux finals peu développés.
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