jeudi 14 juin 2012

G.I.Joe : Le réveil du Cobra (2009)

En 2009, Paramount Pictures sort au cinéma Transformers 2 : La revanche, une marque apporté par le rachat de DreamWorks qui a généré 402 millions de dollars prenant ainsi la première place du box-office. Cette même année grâce à G.I.Joe : Le réveil du Cobra, Hasbro, le géant du jouet, a alors son propre logo cinématographique non loin de celui du studio Hollywoodien. Cette célèbre firme Américaine entend bien adapter ses autres gloires maison en franchises cinéma. 

Le cinéaste responsable de cet exploit n'est autre que Stephen Sommers, connu pour la saga de La Momie & Van Hellsing. Le spectateur se retrouve donc devant un pur blockbuster 0% réflexion, 100% action. La production affirme s'être inspirée du comics-book de Larry Hama, plutôt que du dessin animé des années 80 pour recréer l'univers de G.I Joe au cinéma, avant tout car la troupe des C.O.B.R.A dans l'anime était selon le producteur Lorenzo di Bonaventura : "La plus idiote troupe de terroristes qu'il ait jamais vu".

Des soldats d'élites transportent une arme révolutionnaire mise au point par la société M.A.R.S. Le convoi est attaqué par une force inconnue menée par la Baronne. Grâce à l'intervention d'une unité G.I Joe, les terroristes déserte sans pouvoir mettre la main sur l'armement. Apres cette terrifiante bataille, il ne reste que deux survivants de l'escorte d'origine : Ripcord & Duke. Les deux soldats sont amenés à la base secrète des G.I Joe dirigé par le général Hawk…  

L'intrigue linéaire et minimaliste, posséde son lot de personnages stéréotypés & manichéen au possible ! Le scénario va à l'essentiel : L'action. 

Stephen Sommers, et ses scénaristes ont utilisé plusieurs sources d'inspirations, avec des hommages aux films de James Bond pour le plan machiavélique  digne de l'ére Roger Moore. En passant par Star Wars : Le Retour du Jedi pour la grande bataille aquatique. Quant au passé de certains protagonistes, celui-ci est développé dans des dialogues ou divers flashback. Lors de la conclusion, le spectateur ne voit d'ailleurs pas arriver le twist scénaristique.


Les différentes séquences d'actions sont lisibles dans leur ensembles, le montage n'est pas épileptique, par exemple la course poursuite tourné réellement dans Paris en partie, sauf pour les scènes de tôles froissées se déroulant à Prague. La mise en scène  est efficace, bien filmé, les ralentis sont bien utilisés, le spectateur a vraiment une impression de vitesse. Quand au combat aquatique, l'affrontement des deux camps fait bien évidemment penser à l'Épisode VI de Star Wars, avec une intrigue se déroulant sur plusieurs tableaux, leurs transitions s'effectuent avec des mouvements de caméra habile. Au final, Stephen Sommers arrive à filmé plusieurs séquences au style différents, le spectateur ne s’ennuie pas une seconde, même si l'utilisation d'effets-spéciaux est un peu trop voyant à certains moment, nous rappelant  les jeux-vidéo de l'époque de la Playstation 2.

A noter que pour un long-métrage classé PG-13, G.I.Joe : Le Réveil du Cobra  n'est pas édulcoré, voir assez violent, possédant son lot de sang et de morts.

La plupart des comédiens sont convaincants. Channing Tatum est bien sans plus, avec une tête mono-expressif. Marlon Wayans, réalisateur & acteur de Scary Movie, est plutôt bon comme side-kick comique. Le Français Said Taghmaoui (la Haine de Mathieu Kassovitz) est de la partie dans le rôle du scientifique de l'équipe. On retrouve avec plaisir l'acteur Coréen, Byung-Hun Lee, de A bitterweet life & de le bon, la brute et le cinglé. L'acteur interprète le ninja de l'organisation Cobra, même si ses capacités physiques sont limitées lors de ses différents affrontements avec Ray Park qui joue Snake Eyes. Dennis Quaid semble un peu perdu dans cette grosse production Hollywoodienne. Christopher Eccleston, connu pour son rôle de "Doctor" dans Doctor Who, incarne l'ennemi des G.I Joe, quand à Joseph Gordon-Levitt, le comédien assure bien sa prestation de scientifique fou, nous offrant même des gros rires maléfiques en bonus. Du coté des comédiennes, on retrouve les ravissantes Rachel Nicols & Sienna Miller dans le rôle de La Baronne dans sa combinaison de cuir. A noter le caméo de Brendan Fraser, acteur principal de La momie.

G.I.Joe : le Réveil du Cobra est un pur Pop-Corn Movies, sans prise de tête et jubilatoire, grâce à l'énergie que transmet Stephen Sommers dans sa réalisation. Le long-métrage rappelle aussi aux grands garçons d'aujourd'hui, l'époque à laquelle ils jouaient avec leurs figurines et autre véhicules de la célèbre franchise.

1 commentaire:

  1. J'ai bien aimé ce film lorsque je l'ai vu au cinéma.
    Alors oui, c'est sûr ce n'est sûrement pas un chef d'oeuvre (looooooin de là) mais comme tu dis, GI Joe est un bon pop corn movie, un divertissement sympathique et sans prétention.

    Le film m'a davantage fait penser au dessin animé de GI Joe que j'adorais étant enfant mais qui aujourd'hui me file de l'urticaire (comme la plupart des DAs télévisés américains des années 80, GI Joe a très mal vieilli), sauf qu'avec ce film, c'est mieux passé.
    Quand j'étais gosse, je collectionnais davantage les jouets des Maîtres de l'Univers/Musclor, des Schtroumpfs, de l'inspecteur Gadget ou bien de Ulysse 31.

    A noter aussi que l'excellent Brendan Fraser fait un caméo sympathique dans GI Joe!

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