lundi 4 juin 2012

The Running Man (1987)

Roman éponyme d'anticipation de Richard Bachman, l'un des pseudonymes de Stephen King. The Running Man devait être mise en scène à l'origine par Andrew Davis (Le Fugitif) mais le cinéaste fut congédié une semaine après le tournage et remplacé par Paul Michael Glaser, le célèbre Starsky de la série Starsky & Hutch. Arnold Schwarzenegger déclare dans sa biographie : "Ce fut une terrible décision, Michael Glaser à réalisé le film comme une émission de télévision… Ainsi nous avons perdu des thèmes profonds". The Running Man fut attaqué pour plagiat par les scénaristes du Prix du Danger, d'Yves Boisset, avec Gérard Lanvin dans le rôle titre. Ces derniers ont stipulé que l'oeuvre Américaine était un remake déguisé de leurs scénario.

À Los Angeles en 2019, les États-Unis sont devenus une dictature, une chaîne de télévision ICS diffuse un jeu de télé-réalité du nom de "The Running-Man". Les concurrents sont sélectionnés parmi la population carcérale, puis une fois lâché dans les bas-fond de la ville, les participants doivent survivre aux différents tueur à leur trousses.

The Running Man, est une critique sur l'univers des médias, de la télévision et de ses différents jeux-télévisés. Le scénario est bourré de cliché, avec des méchants caricaturaux, le spectateur aura même droit à la scène du baiser final, c'est dire... Pourtant l'idée de base est assez originale, les scénaristes voulurent certainement rendre un hommage aux gladiateurs et aux jeux de la Rome Antique, avec notamment les zones d'affrontements rappelant les arènes ou encore cette séquence, ou le public du jeu choisi entre la vie ou la mort d'un des bourreaux, ayant échoué de son face-à-face contre le personnage d'Arnold Schwarznegger.

La réalisation respecte le cahier des charges de ce genre de production, avec de bonne séquence d'action, assez violente. La photographie est différente dans chaque zones des bas-fonds avec du rouge ou un bleu métallique. L'esthétique général rend aujourd'hui le film kitch, voir ringard à certains aspects, comme les combinaisons des participants, le costume de Dynamo ou les quelques rares véhicules utilisés. 


Arnold Schwarzenegger est toujours aussi dépourvu d'émotion et d'expression dans son jeu d'acteur. Clin d'oeil amusant, l'acteur apparaît lors d'un plan avec une barbe, fumant un gros cigare, ce plan fait évidemment penser à son personnage de Dutch dans le Predator de John McTiernan. On retrouve également Yaphett Kotto (Alien - Le 8éme passager, Meurtres dans la 110éme rue) & l'ancien catcheur Jesse Ventura (Predator). Les différentes punchlines sont bien envoyées et bourrées d'injures, pour notre plus grand plaisir.

The Running Man utilise des Matte-Painting !

Le compositeur Harold Faltermeyer (Le Flic de Beverly Hills) offre aux spectateurs des mélodies ancrées à jamais au coeur des eighties avec cet indémodable thème au synthétiseur d'époque.


The Running man est une oeuvre d'anticipation aux sujets intéressant mais finalement peu développés. Sa réalisation est sympathique et ancrée dans sa décennie. Ce style de ce projet est typique des productions des eighties. Pour conclure, le spectateur passe un bon moment sans se prendre la tête devant ce divertissement, c'est le principal !
Affiche Française

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