mercredi 15 août 2012

Demolition Man (1993)


Blockbuster sorti dans les salles obscures en 1995, mise en scène par l'inconnu Marco Brambilla, dont il s'agit ici de sa première réalisation. Demolition Man est produit par Joël Silver, l'un des papes d'Hollywood, roi de l'entertainment, connu pour des succès comme Commando, Predator, les trilogies de L'Arme Fatale, Die Hard & Matrix.

En 1996, Los Angeles est devenu une zone de non droit, le sergent John Spartan se rend coupable de meurtre en tentant d’appréhender le psychopathe Simon Phoenix. Notre justicier se retrouve cryogénisé tout comme le meurtrier. Ce dernier s'évade en 2032, le fou-furieux se révélant trop brutale pour une civilisation où le crime à totalement disparu, les forces de l'ordre n'ont pas d'autre choix que de réveiller un des flics des années 90… le Demolition-man : John Spartan.


En le revoyant le futuriste Demolition Man n'a pas pris une ride, son introduction reste toujours aussi explosive. Sylvester Stallone rend John Spartan iconique et puissant dès les premières minutes, avec son arrivée par un saut en rappel. Quant à Wesley Snipes, celui-ci est Simon Phoenix le bad-guy de service, un fou dangereux faisant sauter un bâtiment entier. La coupe de cheveux du comédien inspira d'ailleurs le basketteur Dennis Rodman.

Une fois dans un futur réaliste, Demolition Man nous montre une société aseptisée au vocabulaire soutenu, ou la violence n'existe plus, ou l'esprit "zen" est le mot d'ordre. Les habitants de San Angeles, (contraction de Santa-Monica & Los Angeles) ne connaissent même plus l'envie d'une cigarette, d'une bonne bière fraîche ou même du "sexe à l'ancienne"... Ces différents éléments sont prohibés par diverses lois pour une meilleure hygiène de vie. Seule une poignée de résistant vivant dans les égouts s'oppose à cette civilisation. Grâce à cette vision futuriste d'un monde idyllique le long-métrage alterne les scènes comiques, avec un Sylvester Stallone, faisant connaissance avec cette société possédant de nouvelles technologies, ainsi notre héros découvre "les trois coquillages" dans les toilettes, "le sexe virtuel" ou encore la devenue célèbre "machine à amende pour injure", des situations cocasses prêtant à sourire. Demolition Man n'hésite d'ailleurs pas à faire quelques clins d'oeil amusant à Rambo ou à Arnold Schwarzenegger évoquant même sa future carrière politique, chose totalement utopique pour l'époque.

Demolition Man posséde de magnifique Matte-Painting.

La Production-Design reste impressionnante pour son époque. Les différents Matte-Painting côtoient de bon vieux effet-visuels avec de la fumées ou étincelles au fond des différents décors. La réalisation de Marco Brambilla est lisible dans les séquences d’affrontements... Un film d'action old school avec Sylvester Stallone & Wesley Snipes au plus haut de leurs formes, à leur côté la jeune Sandra Bullock, ravissante dans le rôle d'une bleue de la police. A noter l'apparition Jesse Ventura, comédien déjà croisé dans The Running Man  & Predator.

Blockbuster des nineties, au budget confortable, Demolition Man toujours aussi plaisant à regarder grâce à son fameux cocktail action & comédie mélangé intelligemment. Son sujet reste d'actualité de nos jours - surtout à notre époque -, avec les fameux prêcheurs de bonne parole voulant vivre dans une société aseptisée, ou les plaisirs de la vie deviennent de plus en plus restreint. Un bon divertissement, qui n'a pas prit de coups de vieux et avec des comédiens au top de leur formes.
 
Illustration pour la marque de flipper Williams

2 commentaires:

  1. "Il doit avoir les moules, il est dans la mer jusqu'au cou".
    "Ils laissent rentrer n'importe qui dans ce siècle".

    J'adore les répliques de ce film. Mais son côté visionnaire, c'est lorsqu'il évoque la carrière politique de Schwarzy ; surréaliste à l'époque, aujourd'hui bien réelle.

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    1. Merci, grace à toi j'ai rajouté la phrase que j'avais oublié de mettre dans ma critique.

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