dimanche 17 janvier 2016

Resident Evil : Damnation (2012)

Deuxième long-métrage d'animation 3D de la franchise Resident Evil - Bio Hazard au Japon - célèbre saga appartenant à la société de jeux-vidéos Capcom. Ce projet toujours réalisé grâce a un procédé de Motion Capture et en Full C.G.I.

Comme le précédant opus celui-ci est produit par Capcom Pictures avec le concours de Sony Pictures Entertainment Japan. Réalisé par Makoto Kamiya (connu pour être le directeur des effets-spéciaux de Godzilla, Mothra and King Ghidorah : Giant Monsters All Out Attack) au studio Digital Frontier, sur un scénario de Shôtarô Suga (Ghost in the shell : Stand Alone Complex). Ce projet est suivi de très prés par Hiroyuki Kobayashi,producteur de Resident Evil 4 & Devil May Cry.

Resident Evil : Damnation fut présenté au cinéma en avant-première à Shinjuku, le 27 Octobre 2012Contrairement à la Saga Resident Evil produite par Paul W.S Anderson, ce long-métrage d'animation se situe dans le même univers que le jeu-vidéo.

Bien qu'annoncé comme étant la suite de Resident Evil : Degeneration, le récit n'a aucun lien direct avec celui-ci à part la présence de Leon S. Kennedy. L'histoire se situe entre Resident Evil 5 & le sixième opus. Ce métrage sert surtout de transition entre les deux épisodes de la saga, tout comme le manga, Resident Evil : Marhawa Desire.


En 2011, Leon S. Kennedy est envoyé par le gouvernement Américain dans une ancienne république de l'ex-URSS, la République Slave de L'Est. Le pays est en proie à une guerre civile entre loyalistes et indépendantistes, dont l'enjeu est évidemment le contrôle du pays et de ses réserves pétrolières. Notre agent secret est sur place pour y constater ou non la présence d'arme Bio-organiques, afin de décider une possible intervention armée Américano-Russe. Mais notre héros est finalement rappelé par son agent de liaison, Ingrid Hunnigan. Cependant, il décide de passer outre, et l'arme à la main, se dirige vers le coeur du conflit…

Le scénariste Shôtarô Suga a accompli un travail cohérent. Il réussi à utiliser des éléments de Resident Evil 4 (Leon S. Kennedy, Ada Wong, Las Plagas, les Tyrant…) tout en situant ces différents éléments dans un contexte nouveau en dehors du cadre de la franchise. Cela permet au novice sur cette saga de regarder ce long-métrage de loin sans être un expert. Bien sûr le cahier des charges au niveau de l'action est respecté avec une certaines escalades dans les différents combats…

Resident Evil : Damnation est bien plus violent et sanguinolent que son prédécesseur.


Le bestiaires n'est pas en reste, outre les infectés à cause de Las Plagas, et des monstrueux Tyrants. Nous assistons à une relation maitre-esclave entre les humains et des armes bio-organiques. Un peu comme une reine avec ses ouvrières, un hôte humain injecté avec la souche dominante peut contrôler un Licker au point de le rendre aussi soumis et docile qu'un chiot. Cette histoire marque un tournant, c'est la première fois dans l'univers de Resident Evil qu'on utilise des créatures pour la guerre, et les monstres combattent leurs semblables.

Cette fois Leon délaisse Claire Redfield pour partir dans un pays de l'Est où une guerre civile fait rage menée par des révolutionnaires contre le gouvernement en place de la présidente belliqueuse Svetlana Belikova. Cette ancienne militaire le prouve à plusieurs reprises à coups de savates entre notre héros et Ada Wong. Car oui, nous croiserons Ada Wong, qui sous ses airs de consultante cache, comme à son habitude, bien son jeu.

Le Tyrant, vestige d'Umbrella Corporation.

Leon S. Kennedy se retrouve seul dans une situation similaire à celle des jeux-vidéos, il arrive dans un pays qu'il ne connait pas. Il entre en contact avec son agent de liaison Ingrid Hunnigan au début, mais ensuite notre héros se retrouve isolé, en terre inconnu. Il déambule et se retrouve en difficulté. Pris en otage, il se liera petit à petit d'amitié avec l'un des membres de la résistance locale JayDee, un amoureux de la culture Américaine. Resident Evil : Damnation est avant tout un "film de potes", c'est pour cette raison que le chef de la résistance s'appelle "Buddy" - Copain en Anglais - ce leader est d'ailleurs le miroir de Leon. Notre héros veut arrêter la prolifération des Armes Bio Organique, c'est ce qui le pousse à agir ainsi. Le meneur d'homme s'oppose radicalement à ses principes, les deux hommes sont ennemis pendant presque tout le film. Dans le dernier acte ce n'est pas une véritable amitié qui se crée entre eux, mais ils finissent par se comprendre un peu. 

Techniquement plus ambitieux, Resident Evil : Damnation est mieux réalisé que son prédécesseur - Quatre ans les séparent. Adieu rigidité, l'animation 3D et les effets spéciaux paraissent plus naturels, certains décors sont magnifiques - mention spéciale à l'architecture photoréaliste de la ville -, les lumières naturelles sont également beaucoup mieux gérées… Le découpage des scènes d'actions rappel les productions Hollywoodiennes. Et n'oublions pas l'impressionnante chorégraphie "made in Hong Kong" du  combats entre Ada Wong & Svetlana Belikova avec ses nombreux ralentis maitrisés avec intelligences

Ce deuxième opus de Resident Evil en animation 3D - produit par la même équipe - est supérieur sur de nombreux points à Resident Evil : Degeneration : Plus impressionnant graphiquement, des personnages réussis et légèrement mieux écrit, un contexte intéressant. Une histoire "Stand Alone" pas désagréable à visionner et le tout servi avec une dose d'action sanguinolente.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire