Resident Evil : Degeneration est le premier long-métrage d'animation 3D de la célèbre franchise de Capcom entièrement réalisé grâce au procédé de Motion Capture.
Ce fameux studio de jeux-vidéos Japonais, bien connu des gamers, est légendaire pour avoir produit de très nombreux succès intemporels à travers le monde dans nos salons ou les salles d'arcades, outre la saga Resident Evil, on lui doit notamment les séries des Final Fight, Street Fighter, Devil May Cry, Dead Rising Megaman - Rockman en Japonais - Ghost'n Goblins…
Produit par Capcom Pictures avec le concours de Sony Pictures Entertainment Japan. Ce long-métrage est réalisé par Makoto Kamiya (connu pour être le directeur des effets-spéciaux de Godzilla, Mothra and King Ghidorah : Giant Monsters All Out Attack) au studio Digital Frontier, sur un scénario de Shôtarô Suga (Ghost in the shell : Stand Alone Complex). Ce projet est suivi de très prés par Hiroyuki Kobayashi, producteur de Resident Evil 4 & Devil May Cry.
Resident Evil : Degeneration fut présenté en avant-première au Japon, le 11 Octobre 2008 au Tokyo Game Show ensuite la semaine suivante diffusé dans une poignée salles de cinéma sur l'archipel.
Resident Evil : Degeneration est une honnête Série-B remplissant son cahier des charges au niveau de l'action, mais malheureusement le métrage n'arrive jamais surprendre son spectateur - En même temps, difficile aujourd'hui d'être original dans la mouvance Zombie. Pendant une heure et demi on ne s'ennuie jamais ! A recommander pour les amateurs de la célèbre franchise de Capcom.
Resident Evil : Degeneration fut présenté en avant-première au Japon, le 11 Octobre 2008 au Tokyo Game Show ensuite la semaine suivante diffusé dans une poignée salles de cinéma sur l'archipel.
Contrairement à la Saga Resident Evil produite par Paul W.S Anderson, ce long-métrage d'animation se situe dans le même univers que le jeu-vidéo. Les deux personnages principaux sont Leon S. Kennedy & Claire Redfield, qui apparaissent ensemble pour la première fois dans Resident Evil 2.
Sept ans après la tragédie de Racoon City, Claire Redfield de passage dans l'aéroport d'HavardVille se retrouve piégée dans le carré VIP de l'aérogare, entourée de nombreux humains devenues zombies, ces derniers sont infectés par le fameux Virus-T. Leon S. Kennedy du USSS (United States Secret Service) est envoyé sur place, avec deux soldats du gouvernement Angela Miller & Greg Glenn. Leur Mission ?! Sauver les derniers survivants se trouvant là bas…
Dans l'ensemble ce premier opus est plutôt efficace. Nous retrouvons l'ambiance du jeu-vidéo, deux des personnages emblématiques de cette saga videoludique. L'action se situe en 2005, soit un an après les événements de Resident Evil 4, où Leon S. Kennedy était en mission de sauvetage afin de retrouver la fille du président des États-Unis kidnappée dans une région rurale d'Espagne.
Le récit reste basique et assez prévisible. Resident Evil : Degeneration peut se diviser en deux parties : Le premier tiers se consacre au sauvetage des derniers survivants coincés dans ce fameux aéroport, devant faire face aux nombreux zombies… Rien de bien neuf sous le soleil depuis Zombie de George A. Romero, d'ailleurs la franchise n'a jamais cachée son admiration pour l'oeuvre du cinéaste, à noter qu'il réalisera deux publicités pour Resident Evil 2 à la télévision Japonaise…
Ce premier chapitre se fait donc le plaisir d'enfoncer toutes les portes ouvertes du genre. Pendant que le sauvetage à lieu, les interrogations sont vite soulevées sur les origines de ce nouveau drame, bien sûr le métrage garde une part de mystère, histoire de ne pas plomber son début mouvementé.
Ce premier chapitre se fait donc le plaisir d'enfoncer toutes les portes ouvertes du genre. Pendant que le sauvetage à lieu, les interrogations sont vite soulevées sur les origines de ce nouveau drame, bien sûr le métrage garde une part de mystère, histoire de ne pas plomber son début mouvementé.
Les survivants regroupent tous les stéréotypes du genre. Claire Redfield est la jeune fille vive d'esprit et gentille, Leon S. Kennedy le beau gosse ténébreux autour d'eux gravite une pléthore de vieux clichés des B-Movies : Un sénateur cupide, une gamine à protéger à tout prix, le gros bourrin benêt qui n'écoute pas les ordres, et une soldate voulant arrêter la vengeance machiavélique de son frère… D'ailleurs Angella Miller & son cadet Curtis sont les Macguffins de ce Resident Evil : Degeneration. Et comme souvent dans la franchise, les drames familiaux font avancer le récit.
Qui dit saga à succès, dit bien évidemment Fan-service !. Les amateurs seront aux anges, le scénariste Shôtarô Suga offre de nombreuses références à Resident Evil 2 & Resident Evil 3 : Nemesis avec notamment des scènes de flashback dans les rues de Racoon City ou encore Curtis Miller possédé par le Virus G… Sans oublier le fameux clin d'oeil à la célèbre réplique de Leon S. Kennedy à Claire Redfield "Baisse toi !".
Techniquement nous sommes dans les normes des standards Japonais en ce qui concernent les C.G.I. Certaines séquences sont abouties, possédant de jolies décors et d'effets visuels. Malheureusement d'autres scènes peu originales, à la limite du clichés, sont pauvres graphiquement comme la scène des adieux entre Leon S. Kennedy & Claire Redfield. De temps en temps l'animation des personnages est raide et un peu saccadé. Comme souvent devant ce type de production, nous avons plus l'impression d'être devant une longue cinématique qu'un véritable long-métrage…
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