samedi 26 mai 2012

Parker - L'organisation - Tome 2 (2010)


Suite des aventures du truand Parker dans ce second tome, après avoir été au bout de sa vengeance à New-York : Retrouver et tuer son ancien partenaire, Mal Resnick qui l'avait trahi sur un gros coup, ce dernier travaillait enfin de compte pour la mafia. Parker décida donc de soulager la succursale de "l'Organisation" à New-York de 45 000$, le dû de son ex-camarade. Parker sait donc mis à dos la mafia de Chicago et de son chef : Bronson.

Nous sommes en 1963 à Miami, une année s'est écoulée depuis ses pérégrinations à New-York. Notre héros, a changé de gueule depuis. Malheureusement pour lui, toujours traqué par les tueurs et autres hommes-de-mains. Mais cette fois, il est bien déterminé d'en finir une bonne fois pour toute contre cette chasse à l'homme, Parker passe à l'action avec l'aide de plusieurs complices à travers tout le pays contre "l'Organisation".
 
Le lecteur suit toujours avec plaisirs, le personnage ténébreux et sans pitié de Parker, création du célèbre romancier d'outre-Atlantique, Richard Starck. Dans ce second recueil, on découvre un protagoniste, beaucoup plus calculateur, rusé et intelligent mettant minutieusement son plan à exécution contre l'Organisation et son leader, Bronson.

Le personnage est toujours aussi hardboiled, ne ressentant aucune pitié envers ses différents ennemis, les tuants à bout portant ou les cognant brutalement.

L'Organisation connait également des revers dans ce volume, grâce aux personnes embauchés par Parker. Une bonne façon de nous expliquer les diverses combines de la mafia par ses différentes sociétés écrans comme Acme Novelty Corporation & Argus Import, pour récupérer des fonds, comme les casinos, les loteries clandestines ou autres bookmakers sur les champs-de-courses.

On retrouve toujours derrière les pinceaux, Darwin Cooke, avec ce trait aux allures sixties toujours aussi appréciable. Le dessinateur ose d'ailleurs dans ce second recueil, plusieurs idées narratives très intéressantes, comme par exemple à l'intérieur du récit un magazine policier hebdomadaire du nom de "Confessions criminelles Hebdomadaires" avec un texte expliquant la méthode de braquage du Club Cockatoo, cet extrait est en fait une partie du roman de Richard Starck. Sans oublier les différentes méthodes des partenaires de Parker pour attaquer l'Organisation avec des schémas simples et explicatifs au design rappelant certains cartoons des années soixante.

 
Les planches ont toujours cet aspect cinématographique grâce aux cadrages et à l'encrage particulier. Certaines planches nous font penser à un story-board, nous rappelant que l'illustrateur Darwyn Cookecommencé sa carrière chez Warner Bros Animation. On retrouve un petit côté serial avec les quelques cartes routières et les différents itinéraires pour présenter les différents cambriolages ou braquages, typique des serials des années 50-60.

Pour conclure, Parker est sans contexte une des meilleures séries de polars en comics. L'histoire mafieuse de Richard Starck et le trait 60's de Darwin Cooke, font de ce roman graphique disponible aux éditions Dargaud, une des perles à découvrir. Je ne peux que vous le conseiller !. L'adaptation étant excellente, respecte parfaitement son auteur & l'illustrateur.




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