En 1996, sortait au cinéma le sixième long-métrage de la saga Lupin III avec Lupin III : Mort ou vif, supervisé par son créateur Monkey Punch… Depuis lors, notre gentleman-cambrioleur un peu fripon, avait disparu du grand-écran (Même si ce dernier avait partagé en 2013 l'affiche avec le détective en culotte courte Conan Edogawa) ! Après dix-huit ans d'absence, voici qu'il signe enfin un retour attendu.
Pour ce nouvel opus cinématographique, la réalisation est de nouveau confié à Takeshi Koike (RedLine) avec le concours de Telecom Animation. Le cinéaste est maintenant un habitué de l'univers du cambrioleur, celui-ci a signé la série télévisée, Lupin III : Une femme nommée Fujiko Mine.
Pour les aficionados de notre héros, ce nouveau long-métrage se situe dans "la chronologie" entre la série télévisée de 2012 et la première de 1971, d'ou l'absence de Goemon Ishikawa au générique.
Alors que nos compères sont en Doroa de l'Ouest pour voler un magnifique saphir. Le redoutable et légendaire tueur-à-gage Yael Okuzaki responsable de l'horrible assassinat de la célèbre cantatrice Queen Malta, se met sur les traces de son ancien garde du corps Jigen Daisuke, l'acolyte de Lupin III. Notre héros laissera-t-il son compagnon se faire abattre de sang froid ?! Et qu'elle est l'identité du mystérieux homme qui l'a engagé ?! Pendant ce temps Fujiko Mine est infiltrée dans un club Sadomasochisme afin de récupérer le Calamity File, un dossier secret très convoité.
Lupin III : Daisuke Jigen's Gravestone est dans la droite ligne de la série télévisée de 2012, avec un aspect graphique inchangé, toujours proche du trait de Monkey Punch. Rien de tel qu'un vieux trait bien raide et gras conçu par des mangakas des années 60 & 70 pour donner le sens du style et une impulsivité à l'écran.
Quant à l'intrigues principales, celle-ci bénéficient d'un traitement adulte sans concession, proche d'un récit Hard-boiled. Nous sommes à mille-lieux des aventures à la tonalité humoristique instaurée depuis de nombreuse années par la TMS avec Shin Lupin III / Edgar, détective cambrioleur. N'oublions pas que l'oeuvre de Monkey Punch peut être vu comme conceptuelle avec cinq personnages archétypaux. Les différents auteurs, scénaristes peuvent manipuler et changer de contexte sans problème, nos héros s'adapteront toujours quoiqu'il arrive. D'un Lupin III contemporain et à la tonalité enfantine dans l'univers de Conan Edogawa, à une oeuvre adulte au possible se déroulant dans les années 60's. Notre héros aurait pu même évoluer dans l'espace, avec le projet avorté "Arsène & co" dans les 80's. La force de la franchise est d'être réinterprétée par différents créateurs à l'infini et ce sans trahir sa substance d'origine, dans cette saga, il n'y a pas de continuité mais des interpretations différentes, aucune plus vraie ou juste que les autres, même celle de son créateur à qui son bonhomme a échappé depuis des années comme il échappe sans relâche à Zenigata.
Notre tandem se retrouve dans le pays imaginaire de Doroa de l'Ouest, état se trouvant à proximité de la mer Baltique. L'architecture des différents bâtiment de la capitale font penser à la riviera Méditerranéenne, et plus exactement à la la principauté de Monaco. La métropole imaginaire utilise un système ultra-perfectionné de caméra de surveillance comme à Monte-Carlo.
Le fameux tueur-à-gage Yael Okuzaki est à mi-chemin entre le célèbre Duke Togo de Golgo 13 et Batou de Ghost in the shell - Pour le coté hi-tech intégré à son corps. Ce professionnel au sang froid s'avère être un adversaire redoutable à la fierté bien placé, il n'hésite pas à ériger des tombes pour ses futures victimes. Lupin III aura bien du mal à échapper à l'ombre de cet homme implacable, notre cambrioleur jouera au jeu du chat et de la souris contre lui, malheureusement son compagnon Jigen Daisuke tombera au champ d'honneur lors d'une confrontation fatale.
Pendant ce temps là, enfermée nue dans un aquarium Fujiko Mine se retrouve contre un monstre en combinaison sado-maso, et aux pénis métalliques en forme de vrille. Certaines personnes pourraient qualifier cette scène de "gratuite".
Mais n'oublions pas que l'égérie fatale de Monkey Punch est fondamentalement caractérisée comme un adolescent en pleine puberté voit "les femmes". Elle est sur-sexualisée, dangereuse, toujours prêtes à trahir ou effectuer un coup fourré et ses intentions sont incompréhensibles. Et vu que notre héros à grossièrement la mentalité d'un ado, il vit au jour le jour en profitant de la vie tel un épicurien et vole pour le sport plus que pour le butin lui même, c'est logique.
Et cerise sur le gâteau, la conclusion de Lupin III : Daisuke Jigen's Gravestone fait le lien avec le premier film de notre cambrioleur adoré, Lupin III : Le secret de Mamo avec l'apparition d'un personnage familier.
L'ambiance de Lupin III : Daisuke Jigen's Gravestone est grandement influencés par les années 60's, notamment par les James Bond de l'ère Sean Connery. Que ce soit dans le style vestimentaire des différents personnages et les nombreux véhicules apparaissant à l'écran comme par exemple une Citroen DS ou la Maserati Ghibli de Yael Okuzaki - Un clin d'oeil à Hayao Miyazaki ?!. Ce petit coté rétro, apporte une touche indéniable à ce récit.
Takeshi Koike assure sur toute la ligne pour la réalisation de ce nouvel opus, offrant ainsi aux spectateurs quarante cinq minutes de pur divertissement. Visuellement ce septième film de Lupin III est éblouissant, les effets 3D sont peu visibles à l'écran et le cinéaste nous gratifie même d'une longue course poursuite en voiture réalisé en animation traditionnelle. Bref Un excellent exercice de style !
Petit détail, certains d'entre vous risque d'être surpris en visionnant ce film la première fois, celui-ci est découpé en deux épisodes avec générique compris. Cette méthode est assez courante depuis quelques années au Japon, ou des séries télévisée (Yamato 2199) et des OVAs (Mobile Suit Gundam Unicorn) sont d'abord diffusés au cinéma, avant d'être proposé en vidéo.
Lupin III : Daisuke Jigen's Gravestone est certainement la meilleure oeuvre sur Lupin III depuis dix, voir quinze ans après de nombreux TV Spéciaux au ton et à l'intrigue tiède. Le long-métrage de Takeshi Koike arrive sans difficulté à se classer dans le peloton de tête non loin de Lupin III : Le Château de Cagliostro, Le complot du clan Fuma & Adieu, Nostradamus !. Un excellent divertissement de qualité et un moment de pur bonheur pour nos rétines, ce métrage est à voir absolument.
Pour ce nouvel opus cinématographique, la réalisation est de nouveau confié à Takeshi Koike (RedLine) avec le concours de Telecom Animation. Le cinéaste est maintenant un habitué de l'univers du cambrioleur, celui-ci a signé la série télévisée, Lupin III : Une femme nommée Fujiko Mine.
Pour les aficionados de notre héros, ce nouveau long-métrage se situe dans "la chronologie" entre la série télévisée de 2012 et la première de 1971, d'ou l'absence de Goemon Ishikawa au générique.
Alors que nos compères sont en Doroa de l'Ouest pour voler un magnifique saphir. Le redoutable et légendaire tueur-à-gage Yael Okuzaki responsable de l'horrible assassinat de la célèbre cantatrice Queen Malta, se met sur les traces de son ancien garde du corps Jigen Daisuke, l'acolyte de Lupin III. Notre héros laissera-t-il son compagnon se faire abattre de sang froid ?! Et qu'elle est l'identité du mystérieux homme qui l'a engagé ?! Pendant ce temps Fujiko Mine est infiltrée dans un club Sadomasochisme afin de récupérer le Calamity File, un dossier secret très convoité.
Quant à l'intrigues principales, celle-ci bénéficient d'un traitement adulte sans concession, proche d'un récit Hard-boiled. Nous sommes à mille-lieux des aventures à la tonalité humoristique instaurée depuis de nombreuse années par la TMS avec Shin Lupin III / Edgar, détective cambrioleur. N'oublions pas que l'oeuvre de Monkey Punch peut être vu comme conceptuelle avec cinq personnages archétypaux. Les différents auteurs, scénaristes peuvent manipuler et changer de contexte sans problème, nos héros s'adapteront toujours quoiqu'il arrive. D'un Lupin III contemporain et à la tonalité enfantine dans l'univers de Conan Edogawa, à une oeuvre adulte au possible se déroulant dans les années 60's. Notre héros aurait pu même évoluer dans l'espace, avec le projet avorté "Arsène & co" dans les 80's. La force de la franchise est d'être réinterprétée par différents créateurs à l'infini et ce sans trahir sa substance d'origine, dans cette saga, il n'y a pas de continuité mais des interpretations différentes, aucune plus vraie ou juste que les autres, même celle de son créateur à qui son bonhomme a échappé depuis des années comme il échappe sans relâche à Zenigata.
Notre tandem se retrouve dans le pays imaginaire de Doroa de l'Ouest, état se trouvant à proximité de la mer Baltique. L'architecture des différents bâtiment de la capitale font penser à la riviera Méditerranéenne, et plus exactement à la la principauté de Monaco. La métropole imaginaire utilise un système ultra-perfectionné de caméra de surveillance comme à Monte-Carlo.
Pendant ce temps là, enfermée nue dans un aquarium Fujiko Mine se retrouve contre un monstre en combinaison sado-maso, et aux pénis métalliques en forme de vrille. Certaines personnes pourraient qualifier cette scène de "gratuite".
Mais n'oublions pas que l'égérie fatale de Monkey Punch est fondamentalement caractérisée comme un adolescent en pleine puberté voit "les femmes". Elle est sur-sexualisée, dangereuse, toujours prêtes à trahir ou effectuer un coup fourré et ses intentions sont incompréhensibles. Et vu que notre héros à grossièrement la mentalité d'un ado, il vit au jour le jour en profitant de la vie tel un épicurien et vole pour le sport plus que pour le butin lui même, c'est logique.
Et cerise sur le gâteau, la conclusion de Lupin III : Daisuke Jigen's Gravestone fait le lien avec le premier film de notre cambrioleur adoré, Lupin III : Le secret de Mamo avec l'apparition d'un personnage familier.
L'ambiance de Lupin III : Daisuke Jigen's Gravestone est grandement influencés par les années 60's, notamment par les James Bond de l'ère Sean Connery. Que ce soit dans le style vestimentaire des différents personnages et les nombreux véhicules apparaissant à l'écran comme par exemple une Citroen DS ou la Maserati Ghibli de Yael Okuzaki - Un clin d'oeil à Hayao Miyazaki ?!. Ce petit coté rétro, apporte une touche indéniable à ce récit.
Takeshi Koike assure sur toute la ligne pour la réalisation de ce nouvel opus, offrant ainsi aux spectateurs quarante cinq minutes de pur divertissement. Visuellement ce septième film de Lupin III est éblouissant, les effets 3D sont peu visibles à l'écran et le cinéaste nous gratifie même d'une longue course poursuite en voiture réalisé en animation traditionnelle. Bref Un excellent exercice de style !
Petit détail, certains d'entre vous risque d'être surpris en visionnant ce film la première fois, celui-ci est découpé en deux épisodes avec générique compris. Cette méthode est assez courante depuis quelques années au Japon, ou des séries télévisée (Yamato 2199) et des OVAs (Mobile Suit Gundam Unicorn) sont d'abord diffusés au cinéma, avant d'être proposé en vidéo.
L'édition Japonaise "First Press" |
Lupin III : Daisuke Jigen's Gravestone est certainement la meilleure oeuvre sur Lupin III depuis dix, voir quinze ans après de nombreux TV Spéciaux au ton et à l'intrigue tiède. Le long-métrage de Takeshi Koike arrive sans difficulté à se classer dans le peloton de tête non loin de Lupin III : Le Château de Cagliostro, Le complot du clan Fuma & Adieu, Nostradamus !. Un excellent divertissement de qualité et un moment de pur bonheur pour nos rétines, ce métrage est à voir absolument.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire