Après les désastreux X-Men Origins : Wolverine & X-Men : L'Affrontement Final rendant le bestial Logan aseptisé. Ce célèbre personnage de Marvel-Comics, et son interprète Hugh Jackman commençaient à faire honte à son homologue papier. Ce nouvel opus, arrivera-t-il à rendre enfin honneur à ce bon vieux Wolverine ?
Les premières esquisses de ce nouveau projet, commence en Septembre 2009, Gavin Hood, responsable d'X-Men Origins : Wolverine, est alors en pleine production des aventures du griffu. Le cinéaste spécule déjà sur une éventuelle suite se déroulant au Japon - Une des fins de son long-métrage se passe sur l'archipel. A l'origine le long-métrage devait s'intituler X-Men Origins : Wolverine 2, faisant ainsi suite au long-métrage précédent. La production annonce rapidement que l'intrigue principale se déroulera bien au Japon, se basant sur les comics-book de Chris Claremont & Frank Miller publié en 1982 - Hugh Jackman avoue qu'il s'agit de son époque préférée dans la bande-dessinée. "Je ne vais pas vous mentir ! j'ai parlé à des scénaristes… Je suis grand fan de la période Japonaise de Wolverine".
Lauren Shuler Donner, productrice historique de la saga mutante, approche le scénariste Simon Beaufoy, responsable entre autres de Slumdog Millionnaire & de Full Monty, mais celui-ci décline sa proposition. Le 5 Mai 2009, soit quatre jours après la sortie Américaine d'X-Men Origins : Wolverine, la mise en chantier de la suite des aventures de Wolverine est officiellement annoncée par 20th Century Fox. En Aout 2009, Christopher McQuarrie, auteur du script d'X-Men de Bryan Singer est engagé pour écrire la suite des aventures de Logan. Son intrigue se focalise sur les relations entre Wolverine & Mariko Yashida, fille d'un chef de clan Yakuza.
Pour le lieu du tournage, les nouvelles aventures de Logan se dérouleront bien au Japon. Comme l'annonce Lauren Shuler Donner dans un entretien "Nous voulons que ce film soit authentique, donc je pense que ce long-métrage sera probablement tourné au Japon. Il est probable par contre que les personnages parlent Anglais plutôt que Japonais sous-titré".
Du coté des cinéastes, plusieurs noms circulent dont celui du réalisateur historique de la saga X-Men. Bryan Singer s'est vu offrir l'opportunité de réaliser ce film, mais ce dernier refuse. Des rumeurs évoquent alors des réalisateurs tel que : Daniel Espinosa (Sécurité rapprochée), Timur Bekmantetov (Wanted : Choisi ton destin, Night Watch & Day Watch), Kathryn Bigelow (Démineurs, Point Break) Tony Scott (Inside Man, Top Gun, True Romance) ou encore Matt Reeves (Cloverfield).
En Octobre 2010, la production officialise la venue de Darren Aronofsky - Décision certainement appuyée auprès de 20th Century Fox par de son ami Hugh Jackman. Le cinéaste est donc de retour chez les mutants, après avoir refusé de réaliser X-Men : L'Affrontement Final. L'une de ses premières mesures est de renommer ce projet en The Wolverine. En faisant ça, le réalisateur décide de faire un film indépendant à la saga, plutôt qu'une vulgaire suite. L'interprète de Logan déclare "Cette suite ne sera pas "habituelle", elle sera très différente. C'est Wolverine, pas Popeye, le film sera sombre. Chris McQuarrie scénariste d'Usual Suspects a écrit le script, ça vous donne une bonne idée… Je pense que vous quitterez le cinéma lors de la projection".
Mais le cinéaste quitte le projet en Mars 2011, "officiellement" à cause de la durée du tournage l'obligeant à être absent pendant environ un an auprès de sa famille. Mais la vérité est toute autre, apprenant un rapprochement entre son épouse Rachel Weisz & Daniel Craig lors du tournage de Dream House. Darren Aronofsky décide d'abandonner Wolverine : Le Combat de l'Immortel.
Le violent tremblement de terre et le tsunami meurtrier survenues au Japon le 11 Mars 2011, posent problèmes à la production. Faut-il continuer ou abandonner ce projet ?! Hugh Jackman toujours motivé par ce long-métrage, décide de reprendre les choses en main, le comédien avec l'aide de 20th Century Fox contact le fils de David Bowie, Duncan Jones. Le réalisateur de Moon & Source Code réfléchit à la proposition du studio avant de refuser.
La valse des cinéastes recommence à nouveau, après deux mois d'attentes la major annonce la liste des principaux prétendant à la réalisation en remplacement de Darren Aronosky.
Le choix de la production se porte entre : Doug Liman (Mr & Mrs Smith, La mémoire dans la peau), Mark Romanek (Never let me go), Justin Lin (Fast and Furious 5 et sa suite), Antoine Fuqua (Training Day), Gavin O'Connor (Warrior), James Mangold (Cop Land, Walk the line), l'inconnu Gary Shore & José Padilha. Ce dernier refuse car il est en pleine préparation du remake de RoboCop. Lors d'une interview de l'été 2012, le cinéaste Mexicain Guillermo Del Toro avoue qu'il était intéressé pour diriger ce film, car la période Japonaise de Logan est également son histoire préférée. En Juin 2011, le studio choisit finalement James Mangold au poste de réalisateur. Lors d'un entretien le metteur-en-scène avoue que Wolverine : Le Combat de l'Immortel suit les événements d'X-Men : L'Affrontement Final : "Jean Grey a disparu, les X-Men sont dissous, ainsi il y a un énorme sentiment d'isolement pour Logan".
En septembre de la même année, le studio engage le scénariste Mark Bomback responsable entre autre de Die Hard 4 : Retour en enfer et La planète des singes : L'affrontement, pour réécrire le script de Christopher McQuarrie.
La productrice Lauren Shuler Donner a annoncée lors de la tournée mondiale pour la promotion d'X-Men : Days of the Future Past que depuis X-Men : L'Affrontement Final & X-Men Origins : Wolverine ne font plus partie de la saga mutante.
Depuis sept ans, Wolverine l'éternel guerrier marginal vit reclus dans les rocheuses Canadiennes. Logan ne parvient pas à faire le deuil de Jean Grey, un soir une jeune japonaise nommée Yukio vient à sa rencontre, lui apprenant qu'un ancien officier Japonais qu'il a sauvé en 1945 lors du bombardement de Nagasaki, souhaite lui faire ses adieux sur son lit de mort…
Partant de loin avec l'abominable X-Men Origins : Wolverine, Hugh Jackman avec l'aide de James Mangold, artisan solide et sympathique à Hollywood, livre au spectateur un long-métrage certes imparfait, mais aux intentions plus que louables. Wolverine : Le Combat de l'Immortel prend en compte l'héritage de la franchise tout en prenant ses distances avec elle. Véritable stand-alone, possédant un ton différent, un univers renouvelé, des protagonistes moins nombreux et mieux traités. Bien-sur on se doute, que des contraintes ont été imposées par 20th Century Fox, mais ce personnage de Wolverine a enfin été bien compris et respecté, nous retrouvons un Logan torturé et à la fois bestial.
L'intrigue est librement inspirée de l'ouvrage de Chris Claremont & Frank Miller, Wolverine : Le Combat de l'Immortel prend cadre le Japon, ce choix permet de mélanger les grandes traditions et l'ultra-modernisme de la société Nippone. Ainsi le côté traditionnel - avec le respect de ses ancêtres - ces paysages naturels sont mis en avant. Le bombardement atomique de Nagasaki est une volonté d'ancrer Wolverine dans l'histoire avec un grand H, donnant de la crédibilité à ce personnage.
Pour la partie Japonaise, certaines mauvaises langues pourront la qualifier de "Japon pour les nuls", mais elle reste une jolie réussite. De toute manière, c'est déjà le cas dans l'ouvrage original de Frank Miller, servant de base à ce récit.
Tel un John Rambo, Logan reste un être traumatisé, hanté par son passé, ses amours et erre sans but précis. James Mangold offre ainsi de nombreuses séquences d'introspection et de rêves, donnant un côté intimiste par moment. Une fois au Japon, le cinéaste prend son temps, notamment lors de l'escale à Nagasaki, et laisse ses personnages exister, ces moments constituent la grande force du récit, car on prend plaisir à voir Wolverine évoluer, montrant ses faiblesses à la jeune Mariko Yashida. Ces instants posés et calmes peuvent surprendre le spectateur par son rythme, ceux espérant trouver un Blockbuster tourné vers l'action, seront certainement déçu. Point de cynisme ici ou d'humour douteux, le sérieux et la sobriété sont au rendez-vous, au risque également d'en décontenancer certains.
Coté scénario, le récit assez solide tient la route, l'intrigue bénéficie d'un traitement nettement plus adulte que dans les productions Marvel Studio. Même si les scénaristes sont obligés d'expliquer quelques termes pour le public néophyte de la culture Nippone. On ressent de ce côté là, un grand respect et les comédiens Japonais parlent leur langue maternelle - parfois non sous-titré.
La vulnérabilité de Logan est intéressante, car nous n'avons pas l'habitude de le voir dans ces conditions. Le griffu reste un excellent combattant, mais ce héros profite surtout de sa capacité de régénération pour profiter de son avantage en rentrant dans le tas sans se soucier d'être touché. Ici, il doit réfléchir et se battre différemment. Lors de sa renaissance, jamais "The" Wolverine, n'est apparu si bestial, brutal, invulnérable au cinéma…
Même si James Mangold n'a pas de "touche" à proprement parlé, ses long-métrages ne sont jamais des produits lambdas. Le cinéaste signe un film ne s'articulant pas exclusivement autour de l'action, même si le réalisateur propose tout de même plusieurs scènes d'actions spectaculaires et efficaces, plus encore dans sa version longue, prenant à contre courant les précédents X-Men en le rendant visuellement violent et réaliste : Entre l'affrontement au temple Zôjô-Ji lors des funérailles, la séquence du Shinkansen ou le climax final dans la ville Japonaise enneigée, avec un Logan cigare en coin contre une horde de ninja, sans oublier les gerbes de sang lors de l'utilisation de la fraise à neige par Yukio. On ressent que James Mangold travail à partir de story-board, notamment dans son découpage, le cinéaste à un réel sens du cadre notamment lors du combat neigeux, Wolverine bénéficie alors de plans iconiques. Quant à la photographie d'Amir Mokri, celle-ci est vraiment élégante.
Coté comédien, Hugh Jackman très bien dirigé, est excellent, on sent réellement que l'acteur aime son personnage, le rendant vraiment charismatique. Le casting Japonais n'est pas en reste, il est emmené par le grand Hiroyuki Sanada, - Surtout connu en France pour son rôle d'Ayato de SanKuKai -, bénéficiant d'une classe folle. Sa fille Mariko Yashida est interprété par la mannequin, Tao Okamoto, pour son premier rôle au cinéma la jeune comédienne est plutôt convaincante, dégageant une sensualité et une douceur à l'écran. Rila Fukushima est vraiment grandiose en Yukio, garde du corps de Logan, une véritable side-kick méritant à elle seule un spin-off.
Arc scénaristique attendu de longue date par les amateurs de comics-book, Wolverine : Le Combat de l'Immortel est une agréable surprise ! Ce long-métrage est respectueux de la bande-dessinée d'origine de Chris Claremont & de Frank Miller, le film bénéficie d'un véritable traitement adulte dans son ensemble. La réalisation de James Mangold est solide, avec certains côtés intimistes pouvant peut-être en rebuter certains d'entre-vous. Un excellent divertissement comme X-Men : Le Commencement & X-Men : Days of the Future Past continuant ainsi à redorer le blason d'une franchise mal traité à une certaine époque par des cinéastes et costards-cravates peu scrupuleux.
Les premières esquisses de ce nouveau projet, commence en Septembre 2009, Gavin Hood, responsable d'X-Men Origins : Wolverine, est alors en pleine production des aventures du griffu. Le cinéaste spécule déjà sur une éventuelle suite se déroulant au Japon - Une des fins de son long-métrage se passe sur l'archipel. A l'origine le long-métrage devait s'intituler X-Men Origins : Wolverine 2, faisant ainsi suite au long-métrage précédent. La production annonce rapidement que l'intrigue principale se déroulera bien au Japon, se basant sur les comics-book de Chris Claremont & Frank Miller publié en 1982 - Hugh Jackman avoue qu'il s'agit de son époque préférée dans la bande-dessinée. "Je ne vais pas vous mentir ! j'ai parlé à des scénaristes… Je suis grand fan de la période Japonaise de Wolverine".
Lauren Shuler Donner, productrice historique de la saga mutante, approche le scénariste Simon Beaufoy, responsable entre autres de Slumdog Millionnaire & de Full Monty, mais celui-ci décline sa proposition. Le 5 Mai 2009, soit quatre jours après la sortie Américaine d'X-Men Origins : Wolverine, la mise en chantier de la suite des aventures de Wolverine est officiellement annoncée par 20th Century Fox. En Aout 2009, Christopher McQuarrie, auteur du script d'X-Men de Bryan Singer est engagé pour écrire la suite des aventures de Logan. Son intrigue se focalise sur les relations entre Wolverine & Mariko Yashida, fille d'un chef de clan Yakuza.
Pour le lieu du tournage, les nouvelles aventures de Logan se dérouleront bien au Japon. Comme l'annonce Lauren Shuler Donner dans un entretien "Nous voulons que ce film soit authentique, donc je pense que ce long-métrage sera probablement tourné au Japon. Il est probable par contre que les personnages parlent Anglais plutôt que Japonais sous-titré".Du coté des cinéastes, plusieurs noms circulent dont celui du réalisateur historique de la saga X-Men. Bryan Singer s'est vu offrir l'opportunité de réaliser ce film, mais ce dernier refuse. Des rumeurs évoquent alors des réalisateurs tel que : Daniel Espinosa (Sécurité rapprochée), Timur Bekmantetov (Wanted : Choisi ton destin, Night Watch & Day Watch), Kathryn Bigelow (Démineurs, Point Break) Tony Scott (Inside Man, Top Gun, True Romance) ou encore Matt Reeves (Cloverfield).
En Octobre 2010, la production officialise la venue de Darren Aronofsky - Décision certainement appuyée auprès de 20th Century Fox par de son ami Hugh Jackman. Le cinéaste est donc de retour chez les mutants, après avoir refusé de réaliser X-Men : L'Affrontement Final. L'une de ses premières mesures est de renommer ce projet en The Wolverine. En faisant ça, le réalisateur décide de faire un film indépendant à la saga, plutôt qu'une vulgaire suite. L'interprète de Logan déclare "Cette suite ne sera pas "habituelle", elle sera très différente. C'est Wolverine, pas Popeye, le film sera sombre. Chris McQuarrie scénariste d'Usual Suspects a écrit le script, ça vous donne une bonne idée… Je pense que vous quitterez le cinéma lors de la projection".
Mais le cinéaste quitte le projet en Mars 2011, "officiellement" à cause de la durée du tournage l'obligeant à être absent pendant environ un an auprès de sa famille. Mais la vérité est toute autre, apprenant un rapprochement entre son épouse Rachel Weisz & Daniel Craig lors du tournage de Dream House. Darren Aronofsky décide d'abandonner Wolverine : Le Combat de l'Immortel.
La valse des cinéastes recommence à nouveau, après deux mois d'attentes la major annonce la liste des principaux prétendant à la réalisation en remplacement de Darren Aronosky.
Le choix de la production se porte entre : Doug Liman (Mr & Mrs Smith, La mémoire dans la peau), Mark Romanek (Never let me go), Justin Lin (Fast and Furious 5 et sa suite), Antoine Fuqua (Training Day), Gavin O'Connor (Warrior), James Mangold (Cop Land, Walk the line), l'inconnu Gary Shore & José Padilha. Ce dernier refuse car il est en pleine préparation du remake de RoboCop. Lors d'une interview de l'été 2012, le cinéaste Mexicain Guillermo Del Toro avoue qu'il était intéressé pour diriger ce film, car la période Japonaise de Logan est également son histoire préférée. En Juin 2011, le studio choisit finalement James Mangold au poste de réalisateur. Lors d'un entretien le metteur-en-scène avoue que Wolverine : Le Combat de l'Immortel suit les événements d'X-Men : L'Affrontement Final : "Jean Grey a disparu, les X-Men sont dissous, ainsi il y a un énorme sentiment d'isolement pour Logan".
En septembre de la même année, le studio engage le scénariste Mark Bomback responsable entre autre de Die Hard 4 : Retour en enfer et La planète des singes : L'affrontement, pour réécrire le script de Christopher McQuarrie.
La productrice Lauren Shuler Donner a annoncée lors de la tournée mondiale pour la promotion d'X-Men : Days of the Future Past que depuis X-Men : L'Affrontement Final & X-Men Origins : Wolverine ne font plus partie de la saga mutante.
Depuis sept ans, Wolverine l'éternel guerrier marginal vit reclus dans les rocheuses Canadiennes. Logan ne parvient pas à faire le deuil de Jean Grey, un soir une jeune japonaise nommée Yukio vient à sa rencontre, lui apprenant qu'un ancien officier Japonais qu'il a sauvé en 1945 lors du bombardement de Nagasaki, souhaite lui faire ses adieux sur son lit de mort…
Partant de loin avec l'abominable X-Men Origins : Wolverine, Hugh Jackman avec l'aide de James Mangold, artisan solide et sympathique à Hollywood, livre au spectateur un long-métrage certes imparfait, mais aux intentions plus que louables. Wolverine : Le Combat de l'Immortel prend en compte l'héritage de la franchise tout en prenant ses distances avec elle. Véritable stand-alone, possédant un ton différent, un univers renouvelé, des protagonistes moins nombreux et mieux traités. Bien-sur on se doute, que des contraintes ont été imposées par 20th Century Fox, mais ce personnage de Wolverine a enfin été bien compris et respecté, nous retrouvons un Logan torturé et à la fois bestial.
L'intrigue est librement inspirée de l'ouvrage de Chris Claremont & Frank Miller, Wolverine : Le Combat de l'Immortel prend cadre le Japon, ce choix permet de mélanger les grandes traditions et l'ultra-modernisme de la société Nippone. Ainsi le côté traditionnel - avec le respect de ses ancêtres - ces paysages naturels sont mis en avant. Le bombardement atomique de Nagasaki est une volonté d'ancrer Wolverine dans l'histoire avec un grand H, donnant de la crédibilité à ce personnage.Pour la partie Japonaise, certaines mauvaises langues pourront la qualifier de "Japon pour les nuls", mais elle reste une jolie réussite. De toute manière, c'est déjà le cas dans l'ouvrage original de Frank Miller, servant de base à ce récit.
Tel un John Rambo, Logan reste un être traumatisé, hanté par son passé, ses amours et erre sans but précis. James Mangold offre ainsi de nombreuses séquences d'introspection et de rêves, donnant un côté intimiste par moment. Une fois au Japon, le cinéaste prend son temps, notamment lors de l'escale à Nagasaki, et laisse ses personnages exister, ces moments constituent la grande force du récit, car on prend plaisir à voir Wolverine évoluer, montrant ses faiblesses à la jeune Mariko Yashida. Ces instants posés et calmes peuvent surprendre le spectateur par son rythme, ceux espérant trouver un Blockbuster tourné vers l'action, seront certainement déçu. Point de cynisme ici ou d'humour douteux, le sérieux et la sobriété sont au rendez-vous, au risque également d'en décontenancer certains.
Coté scénario, le récit assez solide tient la route, l'intrigue bénéficie d'un traitement nettement plus adulte que dans les productions Marvel Studio. Même si les scénaristes sont obligés d'expliquer quelques termes pour le public néophyte de la culture Nippone. On ressent de ce côté là, un grand respect et les comédiens Japonais parlent leur langue maternelle - parfois non sous-titré.La vulnérabilité de Logan est intéressante, car nous n'avons pas l'habitude de le voir dans ces conditions. Le griffu reste un excellent combattant, mais ce héros profite surtout de sa capacité de régénération pour profiter de son avantage en rentrant dans le tas sans se soucier d'être touché. Ici, il doit réfléchir et se battre différemment. Lors de sa renaissance, jamais "The" Wolverine, n'est apparu si bestial, brutal, invulnérable au cinéma…
Même si James Mangold n'a pas de "touche" à proprement parlé, ses long-métrages ne sont jamais des produits lambdas. Le cinéaste signe un film ne s'articulant pas exclusivement autour de l'action, même si le réalisateur propose tout de même plusieurs scènes d'actions spectaculaires et efficaces, plus encore dans sa version longue, prenant à contre courant les précédents X-Men en le rendant visuellement violent et réaliste : Entre l'affrontement au temple Zôjô-Ji lors des funérailles, la séquence du Shinkansen ou le climax final dans la ville Japonaise enneigée, avec un Logan cigare en coin contre une horde de ninja, sans oublier les gerbes de sang lors de l'utilisation de la fraise à neige par Yukio. On ressent que James Mangold travail à partir de story-board, notamment dans son découpage, le cinéaste à un réel sens du cadre notamment lors du combat neigeux, Wolverine bénéficie alors de plans iconiques. Quant à la photographie d'Amir Mokri, celle-ci est vraiment élégante.
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| Le fameux équipement "jaune" de Wolverine apparait dans une scène coupée du long-métrage ! |
Arc scénaristique attendu de longue date par les amateurs de comics-book, Wolverine : Le Combat de l'Immortel est une agréable surprise ! Ce long-métrage est respectueux de la bande-dessinée d'origine de Chris Claremont & de Frank Miller, le film bénéficie d'un véritable traitement adulte dans son ensemble. La réalisation de James Mangold est solide, avec certains côtés intimistes pouvant peut-être en rebuter certains d'entre-vous. Un excellent divertissement comme X-Men : Le Commencement & X-Men : Days of the Future Past continuant ainsi à redorer le blason d'une franchise mal traité à une certaine époque par des cinéastes et costards-cravates peu scrupuleux.
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