2012 signe le retour de Judge Dredd au cinéma, après le long-métrage éponyme de 1995, avec Sylvester Stallone dans le rôle titre, Diane Lane (Man of Steel) en Judge Hershey et le grand Max Von Sydow en juge suprême.
Judge Dredd est un comics-book Anglais de science-fiction, né de l'imagination du scénariste écossais John Wagner, et du dessinateur Carlos Ezquerra. Ce personnage est apparu pour la première fois en 1977, dans la célèbre revue Britannique 2000 A.D. avant de lui dédier un magazine en 1990 spécialement pour lui, au doux nom de Judge Dredd Megazine.
Ce nouveau projet sur Judge Dredd est lancé le 20 Décembre 2008, bien que le scénariste Alex Garland a commencé à travailler sur le scénario en 2006. Ce nouvel opus est produit par DNA Films la société du cinéaste Britannique Danny Boyle, connu pour Slumdog Millionaire, Trainspotting, La plage… en partenariat avec l'agence de vente IM Global & son propriétaire Reliance Entertainment. Pour cette nouvelle ré-adaptation l'auteur d'origine John Wagner est assez confiant lors d'un entretien à The Guardian "L'histoire se concentre sur Dredd et le monde dans lequel il vit. Bien-sur, il est impossible de traiter tous les aspects du personnage et de sa ville, c'est probablement ce qui a nuit à la réussite du premier Judge Dredd, la production à l'époque a tenté d'inclure trop d'éléments. Le film Dredd reprend plus l'essentiel du travail du juge, cette justice instantanée dans une ville violente du futur". La production part à la recherche d'un cinéaste, elle demande alors à Duncan Jones (Moon, Source Code), de prendre les rennes du projet, mais celui-ci refuse pour des différents artistiques, sa vision pour cette nouvelle adaptation est jugée non-conventionnelle, car celle-ci est trop sombre, drôle et étrange. En Mai 2010, Pete Travis (Angle d'attaque) est engagé sur le poste de réalisateur. Mais Dredd connaît malheureusement de nombreux déboires notamment le départ de son metteur-en-scène lors de la post-production, laissant ainsi le champ libre à son scénariste Alex Garland, pour la suite de l'aventure.
A l'origine le projet d'Alex Garland, se déroulait autour du fonctionnement des Juges et d'un des principaux ennemies de Dredd : Judge Death. Mais ces idées jugées trop extrême et surréaliste sont vites abandonnées par la production, celle-ci a peur de laisser sur le bord de la route des spectateurs néophytes ne connaissant pas l'univers du comics-book. En seconde option, le scénariste choisit alors d'adapter des histoires de la bande-dessinée, comme "Démocratie" publiée en 1986 et "Origins" datant de 2006, mais finalement Il décide d'éviter ces longs récit préférant développer une histoire se déroulant uniquement sur une seule journée dans la vie du Judge Dreed, et mettant en avant son boulot de flic dans Mega-City One. "Je ne pense pas que Dredd pourrait avoir une grande révélation dans ce film, mais il change quand même petit à petit entre le début et la fin". Par respect au matériaux d'origine Alex Garland envoie son script à l'auteur d'origine John Wagner, occupant le rôle de superviseur sur ce long-métrage.
Dredd malheureusement n'aura pas le droit à une véritable sortie cinéma ou même une copie technique en France. Le long-métrage aura droit aux honneurs d'un Direct-To-Video dans l'hexagone.
A l'origine le projet d'Alex Garland, se déroulait autour du fonctionnement des Juges et d'un des principaux ennemies de Dredd : Judge Death. Mais ces idées jugées trop extrême et surréaliste sont vites abandonnées par la production, celle-ci a peur de laisser sur le bord de la route des spectateurs néophytes ne connaissant pas l'univers du comics-book. En seconde option, le scénariste choisit alors d'adapter des histoires de la bande-dessinée, comme "Démocratie" publiée en 1986 et "Origins" datant de 2006, mais finalement Il décide d'éviter ces longs récit préférant développer une histoire se déroulant uniquement sur une seule journée dans la vie du Judge Dreed, et mettant en avant son boulot de flic dans Mega-City One. "Je ne pense pas que Dredd pourrait avoir une grande révélation dans ce film, mais il change quand même petit à petit entre le début et la fin". Par respect au matériaux d'origine Alex Garland envoie son script à l'auteur d'origine John Wagner, occupant le rôle de superviseur sur ce long-métrage.
Dredd malheureusement n'aura pas le droit à une véritable sortie cinéma ou même une copie technique en France. Le long-métrage aura droit aux honneurs d'un Direct-To-Video dans l'hexagone.
Dans un futur proche, les États-Unis sont devenus un désert irradié connu sous le nom de Cursed Earth. Sur la côte Est se trouve Mega-City One, une mégalopole violente avec 800 millions d'habitants, avec chaque jour plus de 17 000 crimes signalés. Les seules forces pour maintenir l'ordre sont les Juges, ces derniers agissent en tant que juge, jury et bourreau. Mais une nouvelle drogue additive appelée "Slo-Mo" circule dans les rues de la métropole, cet additif ralentit le temps perçu par son utilisateur à 1% de la vitesse normale.… Le Juge Dredd est chargé par l'un de ses supérieurs d'évaluer la nouvelle recrue Cassandra Anderson, une orpheline de 21 ans, ayant échoué de peu au test d'aptitude pour faire parti des forces de l'ordre, la jeune femme est dotée de forte capacité psychique. À Peach Trees, un immeuble bidonville de 200 étages, la baronne de la drogue Ma-ma exécute trois trafiquants de drogue, en les faisant dépecer, infuser un bouffé de Slo-Mo puis jeter depuis le haut du bâtiment, Dredd et sa bleusaille sont envoyés pour enquêter sur le meurtre…
Bien plus qu'un reboot, cette nouvelle adaptation du célèbre comics-book bourrin n'est pas un remake de l'opus de 1995. Mais à cause d'un manque de moyen évident, - 47 millions de dollars pour le budget - Dredd ne peut pas afficher ses ambitions au delà d'un déluge d'entrailles et d'hémoglobines, malheureusement pour la satire sociale et la critique politique grinçante de l'oeuvre originale, l'amateur de la bande dessinée devra repasser. Ce long-métrage n'a pas été le succès escompté au box-office, et pourtant ce petit film a créé des attentes de certaines personnes à cause d'un véritable plébiscite critique et d'un bouche à oreille, qui l'ont élevé au rang de maître étalon de l'action de l'année 2012… Alors Verdict ?
Les premières minutes de cette nouvelle monture laissent espérer le meilleur : Aucune fioritures, quelques mots en voix-off pour poser le contexte, le système des Juges et l'action violente, se montre au rendez-vous. La satire sociale est donc vite expliquée dès l'introduction, on peut également distinguer dans les masses populaires, les habitants de la mégalopole sont tous obèses, difformes et mal habillés.
L'intelligence du scénariste Alex Garland est de pas vouloir en faire trop - Contrairement au Judge Dredd de 1995 - et d'offrir à son cinéaste un cadre minimaliste, lui permettant une liberté nécessaire pour mettre en scène un long-métrage bien rare de nos jours : Un spectacle pour adulte, sans compromis. Tant de violence graphique aurait-elle été permis avec un plus gros budget et un univers plus ample ? En ces temps ou les Blockbusters Hollywoodien sont aseptisés, il est permis d'en douter.
La drogue "Slo-Mo" est juste anecdotique pour l'intrigue principale, car l'une des thématique principal de ce Dredd, est de montrer une journée ordinaire dans la vie d'un Juge, qui est parfaitement illustré dans l'échange avec la supérieur de Juge Dredd dans la dernière scène : "So what happened in there ? - Drug Bust - Look like you've been through it - Perps were uncooperative". Et c'est finalement le plus terrible dans cette vision futuriste, ce véritable enfer du quotidien dans cette gargantuesque mégalopole.
La mise-en-scène de Pete Travis respect le cahier des charges, sa réalisation bénéficie de quelques effets-spéciaux un peu gores - explosions de crânes avec cervelles, corps dépecés - et des ralentis bien choisis, mais le côté futuriste ne nourrit pas assez notre imaginaire, car de Mega-City One, nous n'avons droit qu'à une vue panoramique. Quant aux nombreuses scènes de gun-fight, elles sont la plupart du temps maîtrisées, tout en restant globalement crédible, sans surenchère grossière. La majeure partie de l'action, à la façon d'un huit-clos se déroule dans cet immense immeuble bidonville de Peach Trees, une sorte de mini-ville, dont les couloirs et autres coursives n'ajoutent absolument rien à l'ambiance, dû certainement au couleurs et d'un éclairage traités avec légèreté, dommage car ces défauts ne mettent pas en valeur le lieu. L'accent est mis sur les scènes d'affrontements et le rythme effréné ne faiblit pas pendant quatre-vingt dix minutes.
Au sujet de l'architecture de la mégalopole Mega-City One, les arcologies (les immenses immeubles verticaux) devaient être beaucoup plus rapprochées les unes à côtés des autres à l'origine mais la production-design de Dredd, c'est rendus compte qu'en introduisant de l'espace entre elles, ils renforçaient ainsi leur impression de gigantisme. En tout cas le mélange est merveilleux, en mêlant le côté science-fiction de ses grattes-ciels au réalisme des prises de vue dans les rues d'Afrique du Sud, en tout cas la production arrive à un compromis assez réaliste.
La drogue "Slo-Mo" est juste anecdotique pour l'intrigue principale, car l'une des thématique principal de ce Dredd, est de montrer une journée ordinaire dans la vie d'un Juge, qui est parfaitement illustré dans l'échange avec la supérieur de Juge Dredd dans la dernière scène : "So what happened in there ? - Drug Bust - Look like you've been through it - Perps were uncooperative". Et c'est finalement le plus terrible dans cette vision futuriste, ce véritable enfer du quotidien dans cette gargantuesque mégalopole.
La mise-en-scène de Pete Travis respect le cahier des charges, sa réalisation bénéficie de quelques effets-spéciaux un peu gores - explosions de crânes avec cervelles, corps dépecés - et des ralentis bien choisis, mais le côté futuriste ne nourrit pas assez notre imaginaire, car de Mega-City One, nous n'avons droit qu'à une vue panoramique. Quant aux nombreuses scènes de gun-fight, elles sont la plupart du temps maîtrisées, tout en restant globalement crédible, sans surenchère grossière. La majeure partie de l'action, à la façon d'un huit-clos se déroule dans cet immense immeuble bidonville de Peach Trees, une sorte de mini-ville, dont les couloirs et autres coursives n'ajoutent absolument rien à l'ambiance, dû certainement au couleurs et d'un éclairage traités avec légèreté, dommage car ces défauts ne mettent pas en valeur le lieu. L'accent est mis sur les scènes d'affrontements et le rythme effréné ne faiblit pas pendant quatre-vingt dix minutes.
Au sujet de l'architecture de la mégalopole Mega-City One, les arcologies (les immenses immeubles verticaux) devaient être beaucoup plus rapprochées les unes à côtés des autres à l'origine mais la production-design de Dredd, c'est rendus compte qu'en introduisant de l'espace entre elles, ils renforçaient ainsi leur impression de gigantisme. En tout cas le mélange est merveilleux, en mêlant le côté science-fiction de ses grattes-ciels au réalisme des prises de vue dans les rues d'Afrique du Sud, en tout cas la production arrive à un compromis assez réaliste.
L'intrigue, au demeurant simpliste, suit donc le Juge Dredd incarné par Karl Urban (Star Trek) grimaçant et de sa jeune bleusaille Cassandra Anderson, excellent personnage secondaire interprétée par la ravissante Olivia Thirlby (Juno), Elle permet à Dredd de faire évoluer ses protagonistes sans jamais les dénaturer. Les deux forces de l'ordre vont faire quelques heat-shot et exploser quelques gueules dans ce taudis dirigé par le gang de Lena Headey (300, Game of Thrones), dont le cabotinage s'inscrit dans une logique d'un comics-book.
Dredd reste un film sympathique, sans véritable surprise, même si il ne suscite pas l'ennui. Cette petite production assure un spectacle bourrin, souvent jouissif et si certaines fautes de goûts sont flagrantes, elles ne m'ont pas gâché mon plaisir lors de son visionnage. Judgement Time !
Dredd reste un film sympathique, sans véritable surprise, même si il ne suscite pas l'ennui. Cette petite production assure un spectacle bourrin, souvent jouissif et si certaines fautes de goûts sont flagrantes, elles ne m'ont pas gâché mon plaisir lors de son visionnage. Judgement Time !
Drokk :)
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